Hé bien… coucou ! Aujourd’hui, on va tout simplement parler de touuus les films que j’ai regardé au long de cette année universitaire, et, chose fort satisfaisante, ils sont au nombre de trente… donc on va passer tout ça en revue, un peu comme je l’avais fait avec les films que j’avais regardé l’été dernier. La différence, c’est que la dernière fois, j’avais profité des vacances pour regarder pas mal de films que je voulais voir depuis longtemps, c’était une fine sélection ! une sélection de qualité ! et là… c’est tantôt ce qu’il y avait au ciné, tantôt ce qu’il y avait sur Netflix et que j’ai regardé quand j’avais cinq minutes… un peu ce qui me passait sous la main, en gros. Il y a quand même quelques coups de cœur dans le lot et j’espère que vous allez y trouver votre compte…
Aussi, mieux vaut le dire tout de suite mais… je ne suis pas critique de cinéma, je passe plus de temps à parler des circonstances dans lesquelles j’ai regardé un film que… du film… mais c’est parce que je fais avant tout ces articles pour garder une trace de mes visionnages, et comme il y en a beaucoup, j’essaie de garder mes avis assez courts.
C’est à peine en octobre que j’ai regardé mon premier film après la reprise, mais on commence avec du lourd !!! A Star is Born (2018, dir. Bradley Cooper). J’ai du mal à croire que ça remonte déjà autant, parce que j’en chante encore la BO comme si j’avais vu le film hier. Certaines de mes proches connaissent Shallow par cœur, et aucune n’a vu le film : c’est juste à force de m’entendre la beugler. Ca vous donne une idée de ce que je pense que de la musique du film, pour ce qui est de l’histoire… j’ai trouvé les gens injustement durs avec ce film, tout ça à cause de Jackson ! Certes, il a commis des erreurs, et c’est pas ma love story idéale à moi non plus, de nombreux moments étaient frustrants à regarder pour moi aussi, mais j’ai vu trop peu de gens prendre en compte le fait qu’il souffrait de problèmes d’addiction (qu’il a d’ailleurs essayé de soigner), ce qui rend la situation un peu plus complexe et nuancée… Pour ma part, j’ai vu le film deux fois et à chaque fois j’ai passé un bon moment devant (non pas sans lâcher quelques larmes, bien sûr). Lady Gaga est fantastique dedans, et Bradley Cooper… je ne lui soupçonnais pas tout ce talent, et pourtant !
Croyez-le ou non, je n’avais jamais vu Rebelle (2012, dir. Brenda Chapman, Mark Andrews) ?! Et juste quand j’en parlais avec des amies… Netflix l’a ajouté à son catalogue. Je me suis empressée de corriger mon erreur et d’enfin regarder ce film qui avait tout pour me plaire. Finalement… je ne dirais pas que c’était une déception, mais il ne m’a pas marquée non plus. Même si j’ai apprécié Merida, rien dans l’histoire, l’univers, l’animation,… ne m’aura laissé une forte impression.
Venom (2018, dir. Ruben Fleischer) était un bon film… je ne comprends pas qu’on se soit autant acharné dessus ! Il y avait un peu de tout : de l’action, de l’humour, de la romance, du drama,… peut-être que c’est finalement ça qui aura posé problème : c’est vrai qu’on pouvait avoir l’impression que le film voulait prendre trop de directions différentes, ce qui a donné un résultat un peu fouillis mais… ma foi, fort divertissant !! La clé était de ne pas prendre le film trop au sérieux… peut-être plus difficile à faire pour les fans des comics, je pourrais le comprendre. En ce qui me concerne, j’en aurais volontiers regardé une suite, mais bon…
Puis c’était rigolo de voir autant de monde vouloir se taper Venom…
Premier coup de cœur de la liste : Dangereuse Alliance (1996, dir. Andrew Fleming, ♥). On l’aurait cru fait pour moi : un teen movie mais DARK, avec des !! sorcières !!. Tout ce que je regrette, c’est que les héroïnes ne soient pas plus soudées… leur amitié avait tant de potentiel, mais pas de coven, pas de sororité, pas *d’alliance », il a fallu que ça tourne en une histoire de jalousie ! de rivalité ! pff !! Malgré ça, c’était quand même très plaisant à regarder, j’ai bien aimé l’ambiance, plein de sujets s intéressants sont abordés à travers les protagonistes (le racisme, les complexes vis-à-vis de son corps, les violences conjugales et le situations familiales compliquées, ou encore l’automutilation, même si ce dernier est parfois abordé de manière un peu insensible), et je l’ai même revu depuis.
Un autre film que j’aurais dû voir depuis bien longtemps mais à côté duquel j’étais complètement passé : La Planète au trésor : Un nouvel univers (2002, dir. Ron Clements, John Musker). Puis comme Rebelle, d’un coup d’un seul, il était sur Netflix, donc plus d’excuses… J’avais envie de le voir depuis longtemps, notamment parce qu’il date de la période dite « expérimentale » de Disney, et tous mes films favoris du studio date de cette période qui s’étend de 2000 à 2008 (Lilo & Stitch, Kuzco, et Frère des Ours étant les films préférés en question, mais ce film est une science-fiction qui serait plutôt dans la lignée d’Atlantide, l’empire perdu, sorti un an plus tôt et qui est très bon aussi). La Planète au trésor représente bien cette période : visuellement très intéressant, une relation père/fils vue sous un nouvel angle, un concept original (réécriture d’un classique qui cette fois-ci prend place dans l’espace !!), mais… malheureusement, pas un très grand succès commercial. Cependant, il n’est jamais trop tard pour lui donner une chance !
Me voilà de retour au cinéma, cette fois-ci pour voir Bohemian Rhapsody (2018, dir. Bryan Singer). Je n’y suis même pas allée pour Freddie Mercury / Queen, que j’apprécie mais que je ne connais pas plus que ça, non, j’y suis allée pour Rami Malek avant tout. C’est un acteur que je suis depuis des années, et même s’il avait commencé à gagner en reconnaissance avec Mr. Robot, on savait qu’après Bohemian Rhapsody, tout le monde allait savoir son nom, et qu’il y allait sûrement y avoir un Oscar à la clé (et ça n’a pas loupé) ! S’il était bel et bien excellent dans ce rôle, pour ce qui est du film en lui-même… c’était une expérience… vraiment sympa à voir au cinéma, mais en tant que biopic… on a vu plus fidèle à la réalité… Il y a certaines libertés qui ont été prises, des changements, que je ne comprends pas ? et j’ai même dû en rater certains car, comme je vous le disais, je ne connais pas le parcours de Queen dans les moindres détails non plus. Ceci dit, après avoir entendu certains on-dit, j’étais agréablement surprise que sa bisexualité et sa maladie soient évoqués. Au moins ça ! Par contre, la façon dont ça a été traité… on repassera… Le film aurait pu être pire, ça aurait aussi pu être beaucoup mieux, et même si je n’ai pas passé un mauvais moment devant, je ne sais pas si on peut dire qu’il a rendu justice à Freddie Mercury ou à son groupe… encore une fois, je ne connais pas Queen tant que ça, donc je ne suis pas la mieux placée pour en juger, mais c’est en tout cas mon impression.
Durant cette année universitaire, j’ai passé beaucoup de temps sur le canapé d’une amie, et nos soirées se passaient souvent devant des films Netflix qui servaient surtout de bruit de fond. L’un d’eux était Cam (2018, dir. Daniel Goldhaber). Je n’étais pas très concentrée sur le film, et de toute façon, même si j’avais voulu l’être, je ne sais pas si j’aurais pu… c’est pour vous dire à quel point c’était mauvais. Je vois bien ce que le réalisateur a essayé de faire mais c’est si mal exécuté, ce n’est même pas divertissant, et… et la fin ? J’ai tout de suite fait mes recherches : peut-être qu’il y avait un message, une signification, une symbolique, et que je l’avais loupé ? Mais tout ce que j’ai trouvé, c’était des interviews qui prétendait qu’on pouvait en faire une lecture féministe, qu’il y avait quelque chose d’empowering au film et… stop, à d’autres !…
Un autre de ces films, c’était Chloé (2009, dir. Atom Egoyan), et pour celui-ci, par contre, j’ai lâché tout ce que je faisais pour le regarder. Au début, tout ce qui m’a poussée vers ce film, c’était qu’Amanda Seyfried soit à l’affiche. Je l’aime bien, je l’aime beaucoup. Je suis contente de simplement pouvoir la regarder. Hé bien, hé bien, si je m’attendais ! si je m’attendais à être aussi gâtée… ! Chloé est, fun fact, le remake américain d’un film français qui s’appelle « Nathalie… » (avec Gérard Depardieu, Fanny Ardant et Emmanuelle Béart !), et, pour vous la faire courte, c’est une femme qui engage une escort parce qu’elle soupçonne que son mari la trompe et qu’elle voudrait confirmer ses doutes. Ce que j’étais loin de m’imaginer, c’est que l’escort, Amanda Seyfried!!, tombe amoureuse de l’épouse, Julianne Moore !!!. Alors vous vous en doutez, ce n’est pas une relation saine, ou même réaliste, ça n’a pas l’ambition de faire dans la « représentation gay », et ça tombe dans des clichés tout pourris, mais bon… on me donne Amanda Seyfried qui couche avec une femme, je ne vais pas cracher dessus, au contraire, je vais rejouer la scène plusieurs fois. Puis, je ne l’ai pas précisé, mais c’est un thriller !, pas des plus intenses ou frissonnant ais c’est prenant et il y a quelques retournements de situation surprenants. J’a-dore.
En revanche, je ne peux rien dire pour la défense de Sierra Burgess Is a Loser (2018, dir. Ian Samuels). C’est une des fameuses teen romcoms soi-disant progressiste de Netflix, et j’en ai entendu parler pour la première fois quand la bande-annonce pour la série Insatiable, elle aussi produite par Netflix, est sortie. La série a tout de suite été critiquée pour son caractère grossophobe, impliquant que « grosse = moche » et « mince = belle », et les gens contre-attaquaient en disant « regardez plutôt CE film génial qui va bientôt sortir sur Netflix et qui met en scène une héroïne ronde ! », en parlant bien sûr de nul autre que Sierra Burgess Is a Loser. L’histoire ne m’intéressait cependant pas des masses, mais je lui ai finalement donné une chance après qu’une amie m’en ait parlé en disant qu’elle aurait été curieuse d’avoir mon avis dessus. Dans l’absolu, que la romance tourne entièrement autour d’un mensonge ne me dérangeait pas outre mesure ; pas fan de l’idée, mais je peux comprendre les sentiments de Sierra. Cependant, ça va trop loin, sans jamais aucune conséquence : embrasser un garçon alors qu’il pense embrasser quelqu’un d’autre, faire semblant d’être sourde,… aucun élément pour créer une bonne romance, ou même une romance crédible. Romance à part, c’est quand même mauvais, même l’histoire d’amitié ne remonte pas le niveau. Mon verdict, c’est que Sierra Burgess est bel et bien une loseuse.
Ensuite, j’étais de retour au cinéma, pour Spider-Man: New Generation (2018, dir. Peter Ramsey, Bob Persichetti, Rodney Rothman). Je ne m’intéresse pas particulièrement à Spider-Man, mais il m’était impensable de penser à côté de ce film qui avait tout simplement l’air trop cool. A la hauteurs des attentes, l’animation est exceptionnelle, révolutionnaire, visionnaire,… c’est un régal de voir toutes les techniques utilisées, les couleurs, la fluidité, le dynamisme,… on a l’impression de voir un comic prendre vie et c’est un régal à chaque plan ; le plaisir continu à la sortie du cinéma quand, sur Twitter, les animateur-ices partagent le processus des scènes sur lesquelles ils-elles ont travaillé. Rien que pour l’animation, il vaut largement le détour, mais l’histoire est toute aussi bonne… très émouvante et soutenue par de très bons personnages. Sans mentionner l’importance d’avoir un héros comme Miles, un jeune garçon métis afro-latino, qui incarne Spider-Man. En prime : la musique est excellente. Conclusion : fan ou non de l’univers de Spider-Man, ce film est un must-see.
A présent, nous entrons dans ma phase Godzilla. Comme vous le savez peut-être, l’été dernier, j’ai passé une semaine à Fukuoka, et j’ai visité plusieurs fois le centre commercial Canal City où il y avait cet été-là un spectacle son et lumière sur Godzilla, spectacle qui m’avait beaucoup plu et pas mal impressionné. Ca m’avait donné envie de m’intéresser à la bête, mais j’ai finalement mis ça dans un coin de ma tête sans jamais vraiment y repenser jusqu’à ce que… quelques mois plus tard, j’aie une conversation avec une amie à ce sujet… Je ne sais même plus comment on en est arrivées là, mais on y était, et ça a ravivé la flamme. Ca tombait bien, était justement disponible sur Netflix une trilogie de films d’animation Godzilla… Qu’est-ce que j’attendais ? J’ai donc lancé Godzilla : La planète des monstres (2017, dir. Hiroyuki Seshita, Koubun Shizuno). Et… je vais mettre des MOIS à le finir.
Je l’ai commencé pendant un trajet en voiture, je n’ ai pas accroché, j’ai mis sur pause, et dans les semaines qui ont suivies, dès que j’avais vraiment rien d’autre à faire, j’en regardais un bout… les semaines sont devenues des mois et j’en suis finalement arrivée à bout mais le fait était que ça m’endormait. Je ne vais cependant pas trop en parler parce qu’à l’époque, je ne connaissais vraiment rien de Godzilla, et j’aimerais un jour lui redonner une chance car j’ai quand même l’impression, avec le recul, que tout n’est pas à jeter et qu’il y avait plein de nouvelles idées pas toutes forcément mauvaises (pour ce qui est de leur exécution, c’est autre chose). Cela dit, pas sûre que j’apprécie davantage le protagoniste au deuxième visionnage ou que je m’ennuie moins… déterminée à terminer la trilogie, j’ai entamé le deuxième film, mais là encore, j’ai mis sur pause et je n’y ai pas touché depuis au moins un mois… ce n’est pas comme ça que j’ai l’habitude de regarder des films mais rien à faire avec ceux-là…
Heureusement, même après cette mauvaise première expérience…. je n’ai PAS abandonné Godzilla.
Mais avant de retenter quoique ce soit avec le kaiju, j’ai regardé Mommy (2014, dir. Xavier Dolan). C’est encore une fois un film dont j’avais parlé avec une amie et qui se trouvait être sur Netflix, donc je l’ai ajouté à ma liste, pensant que je le regarderai dans un futur lointain… Puis quelques jours plus tard, voilà que je sortais de chez le dentiste avec des douleurs qui ne permettaient pas de faire grand chose de plus que de me poser devant un film pour me distraire. Un simple coup d’œil à cette liste et vous comprenez que je n’ai pas l’habitude des « films d’auteur », et encore moins de ceux de Xavier Dolan. Certaines scènes de Mommy sont déchirantes, touchantes, mais beaucoup m’ont aussi mise mal à l’aise, et m’ont laissée franchement perplexe, mais ça devait être le but et j’ai cru comprendre que ces relations mère-fils ambiguës étaient un peu la marque de fabrique du réalisateur donc j’ai tenté de ne pas m’en formaliser… Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, la réalisation est intéressante et même si l’accent québécois m’a pris de court au début, j’ai rapidement développé un petit crush pour Anne Dorval. Toujours pas sûre de vraiment savoir ce que j’ai pensé de l’histoire, mais grâce aux acteur-ices, je n’ai pas vu le temps passer.
Et me voilà de nouveau devant une comédie Netflix… cette fois-ci, c’est autour de Dumplin’ (2018, dir. Anne Fletcher). Avec une amie, on cherchait un truc léger, sans prise de tête, à regarder sur Netflix, et comme on aime toutes les deux Jennifer Aniston, on s’est dit… pourquoi pas… ça ne peut pas être si terrible… Hé bien ! on s’est endormies devant. Je l’ai terminé toute seule le lendemain, mais même bien réveillée, ce n’est pas beaucoup plus intéressant. Bizarrement rythmé, on ne sait pas toujours où va le film, mais ce qui est sûr, c’est qu’on s’ennuie devant. On partait de toute façon sur de mauvaises bases : on peut bien essayer de tourner ça comme on veut, les concours de miss, ça craint. Même sur fond de Dolly Paltron. En prime, on nous case une romance inutile à la dernière minute, comme s’il ne manquait plus que ça…
Mais passons à un de mes gros coups de cœur, mon obsession du moment… Captain Marvel (2019, dir. Anna Boden, Ryan Fleck, ♥). Je suis allée le voir à sa sortie au cinéma en mars, et Carol Danvers occupe encore toutes mes pensées…
Mais avant d’aller plus loin, contexte : j’ai décidé de ne pas en parler dans cet article parce que ça aurait pris toute la place, mais cette année, en plus des films dont je vous parle aujourd’hui, j’ai aussi regardé (presque) tous les films du Marvel Cinematic Universe en l’espace de… deux, peut-être trois, week-ends. A force de me parler d’Infinity War, une amie m’avait vraiment donné envie de le voir (j’étais très intéressée par le personnage de Gamora!!), mais si je voulais espérer comprendre ce qu’il se passait à l’écran, un marathon s’imposait…
Et donc, à l’issu de ce marathon, Captain Marvel est le premier film du MCU que j’ai vu en salle, et je suis vraiment contente que ça ait été celui-ci parce qu’il est de loin mon préféré… Pour Carol, ça a tout de suite été le coup de foudre. Bien sûr, deux films centrés sur une super-héroïne peuvent parfaitement co-exister, mais comme on a tendance à opposer Marvel à DC, je ne pouvais m’empêcher de comparer Captain Marvel à Wonder Woman et de me dire à quel point le premier avait répondu à toutes mes attentes pendant que le deuxième c’était, à mes yeux, planté sur toute la ligne. Carol est si attachante… elle est forte, et elle le sait. Elle a de l’humour, elle est maligne, ne se laisse pas abattre, et n’est pas désemparée même quand elle arrive sur une planète qui lui est inconnue. Elle ne dépend pas d’un homme, n’a rien à prouver à la gente masculine et ne se laisse pas faire par celle-ci. Bonus : sous-texte lesbien. Pour une fois, j’ai vraiment l’impression qu’un blockbuster de super-héros s’adresse à nous, et je le chéris, je chéris ce film, et j’aime Carol Danvers de tout mon cœur !!!
Au-delà de ça, le film est cool, touchant, puissant, et il propose un angle assez original pour une origin story en plus d’avoir une bande-son qui claque avec plusieurs chansons de groupes de rock féminins des années 90 comme Garbage, Elestica, Heart,… Je ne vois pas grand chose à lui reprocher qu’on ne pourrait pas reprocher aux autres films de la saga… malheureusement, la mauvaise foi a fait des ravages chez certains « fans » !
On enchaîne sur un autre coup de cœur, Shin Godzilla (2016, dir. Hideaki Anno, Shinji Higuchi, ♥). Hé oui, je vous avais dit que je n’allais pas abandonné Godzilla, mais sur ce coup, les étoiles étaient alignées et c’est même carrément Godzilla qui est venu à moi. En effet, une conférence comparant la représentation de l’énergie nucléaire dans le premier Godzilla de 1954 et le remake de 2016 allait bientôt avoir lieu dans ma fac, et à cette occasion, un de nos professeurs a organisé un visionnage de Shin Godzilla après l’un de ses cours. En plein dans ma période Godzilla, bien décidée à assister à la conférence, je ne pouvais pas manquer ça !!! Et cette fois-ci, ça y est, je suis sous le charme. Je connais surtout Hideaki Anno en tant qu’animateur, et je n’avais jamais eu l’occasion de voir de quoi il était capable sur un live-action avant ; c’était très intéressant de voir comment se traduisait son style sur ce format. On reconnait bien sa patte, ses idées, avec une touche de kitsch, des scènes très théâtrales sur fond de musique classique, une bonne dose de satire, une fin choc,… La mise en scène est top, Godzilla est sensationnel sous toutes ses formes (avec la grâce d’un acteur de kyôgen !), et le film est une bouffée d’air frais pour la franchise tout en rendant hommage au Godzilla de 1954, chose dont je me rends compte et qui me fait apprécier encore davantage ce film maintenant que j’ai vu quelques autres Godzilla.
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