Un été de mystères avec 7’scarlet.

Mon dernier article était consacré au sound novel Higurashi. Aujourd’hui, on revient du côté des otome games mais sans trop de dépaysement non plus puisque 7’scarlet n’est pas sans rappeler la mystérieuse série de meurtres et disparitions d’Hinamizawa ! Vendu aux côtés des jeux Psychedelica lors de la campagne Summer of Mystery d’Aksys Games en 2018, il nous propose lui aussi un contenu davantage axé sur le storytelling que sur la romance, même si… en comparaison aux deux autres jeux entre lesquels il est pris en sandwich, elle y trouve déjà beaucoup plus facilement sa place.

On se rend à Okunezato dans la peau d’Ichiko, sur les traces de son frère disparu il y a un an. Village reclus en forme de croissant de Lune, il abrite de nombreux mystères qui rassemblent les amateur-ices de paranormal. Un été, un site dédié propose une rencontre entre membres sur place et Ichiko se joint à eux sur l’invitation de son ami d’enfance, Hino.

Le club a autant de membres que de prétendants pour Ichiko et, à chaque fois qu’elle se rapprochera de l’un d’eux, elle obtiendra une nouvelle pièce du puzzle qui l’aidera à comprendre ce que cache vraiment Okunezato.

Mais avant même de s’attarder sur l’histoire, ce qu’on remarque tout de suite sont les graphismes ! Ce n’est pas non plus le style que je préfère, et il n’est, a priori, pas particulièrement original, mais c’est soigné et, surtout!, les backgrounds sont particulièrement travaillés. Ils sont beaux et souvent agrémentés de petits détails, voire même carrément des séquences entières!, animé-es.

今の季節にピッタリ! ミステリー&乙女ゲーム『7'scarlet』を ...
Okunezato s’inspire de la ville de Karuizawa !
Animation qui reste assez simple mais c’est rare d’en croiser dans ce genre de jeux.

Je suis assez neutre quant au rendu… j’adore les backgrounds mais je n’adhère pas forcément aux autres éléments du style ; le chara design ne me plaît pas outre mesure, certains visages me semblent un peu déformés sur les CGs (surtout les nez! Hino prend cher), mais si on met mes goûts de côté, j’apprécie la petite pointe d’originalité. Peut-être parce que cet otome game développé par Otomate (comme la quasi totalité des localisations d’Aksys) est une collaboration avec Toybox Inc. (qui a fait appel à Kurahana Chinatsu pour les illustrations ; elle a précédemment travaillé sur Togainu no Chi et Lamento pour Nitro+CHiRAL mais aussi sur Uta no☆Prince-sama♪) mais en tout cas… on sent une petite différence avec leurs autres titres, autant au niveau du visuel que de l’écriture.

Et l’écriture, parlons-en ! Dans l’ensemble… le jeu est divertissant et bien rythmé, avec une héroïne pas des plus désagréables. On ne s’ennuie jamais bien longtemps : il y a une révélation à chaque chapitre, un plot twist en cache toujours un autre, l’intrigue est relativement bien construite avec plusieurs sous-intrigues qui relient les personnages entre eux. Le jeu est assez court, les routes très rapides à lire, mais aucune question ne reste sans réponse et la plupart des dénouements sont satisfaisants. Mais ! Il faut dire que la qualité de l’écriture est quand même discutable. Le style n’est pas terrible, il y a beaucoup de facilités dans le scénarios, les « TIPS » répètent parfois mot pour mot ce que le texte vient de nous indiquer (mais d’autres fois ils sont très drôles, il faut leur laisser!), en général ce n’est jamais très subtil (il y a trop de « révélations » qu’on voit venir à des kilomètres à cause du manque de subtilité des « indices » qu’on met sur notre chemin…), le méchant n’a pas vraiment de motivation si ce n’est qu’il est… méchant… Bref !, plein de défauts qui s’accumulent et qui font que l’impression qui ressort de l’écriture est qu’elle est simple, facile, pour ne pas dire médiocre à certains moments.

Après, l’expérience n’est pas déplaisante pour autant ; ça reste un univers sympathique avec des personnages attachants et une ambiance prenante et qui reste légère malgré le contexte assez sombre de meurtres en série. En ce qui me concerne, le bilan est donc positif et j’ai pris du plaisir à y jouer. Le rythme y est pour beaucoup ; si le jeu traînait en longueur et gardait trop longtemps pour lui des révélations prévisibles dès les premiers chapitres, la lecture serait sans doute plus pénible.

Mais venons-en au vif du sujet quand il s’agit d’otome games… la romance ! Le jeu n’étant déjà pas bien long, les routes le sont encore moins ! Et la romance est parfois expédiée un peu rapidement mais… on a quand même quelque chose à se mettre sous la dent avec des scènes clichés comme on aime, douces comme du miel, qui mettent en scène d’assez bons personnages. Vrai reproche que j’ai à faire à la romance, c’est que, à l’instar de Psychedelica of the Black Butterfly, *spoilers*tous les personnages connaissent l’héroïne depuis l’enfance et en sont tombés amoureux après une interaction ou deux… Trop facile, pas réaliste. Il y a des scénarios où ça fait moins forcé que dans d’autres et les personnages ont quand même l’occasion de se rapprocher dans le présent, de traverser des épreuves et de tisser de vrais liens, ce qui justifie qu’ils puissent retomber amoureux et rend les romances déjà un peu plus naturelles que dans Black Butterfly.*fin des spoilers* Je vous propose de voir tout ça plus en détails !

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Réconciliation : Psychedelica of the Ashen Hawk

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Après un mauvais moment passé avec Psychedelica of the Black Butterfly, j’ai quand même tenté sa suite… Psychedelica of the Ashen Hawk. Sorti un an plus tard (mais avec seulement quelques mois d’écart chez nous), ce jeu là n’est pas la suite directe de son prédécesseur… ils appartiennent à la même série et, dans une certaine mesure, au même univers, mais sont indépendants l’un de l’autre. Une très bonne chose en ce qui me concerne puisque je n’ai pas aimé grand chose dans le premier opus !!!… Alors que là, d’emblée, j’ai été charmée par l’univers… une ambiance moyenâgeuse avec des couleurs froides et une bande-son folklorique… déjà un peu plus ma came, alors qu’aucun de ces aspects-là ne m’avaient attirée dans l’autre jeu… On part donc sur de meilleures bases mais quid de l’histoire ? Là aussi, c’est un peu plus intéressant que la dernière fois !

Dans un village figé dans le temps où la neige n’a de cesse de tomber, deux grandes familles s’opposent et divisent le peuple en deux clans : celui des pacifistes Wolves, et celui des tyranniques Hawks. Au milieu, il y a Jed, l’héroïne, ou plutôt le héros!, qu’on incarne. Hiver sans fin, dissensions entre les deux factions dirigeantes, meurtres en série,… tous les maux de ce village sont attribués à la « malédiction de la sorcière ». Née avec un œil qui vire au rouge quand ses émotions la dépassent, Jed sait qu’elle est la sorcière que tout le monde craint mais sait aussi qu’elle n’a rien à se reprocher. Cependant, par sécurité, elle cache son identité depuis son plus jeune âge en se faisant passer pour un homme…

Pour encore un peu de contexte : elle a passé son enfance dans la famille Wolf qui l’a recueillie quand elle était encore un bébé mais passé un certain âge, elle a décidé de s’isoler et d’aller vivre dans une tour au fin fond de la forêt, toujours dans une tentative de se faire discrète pour ne pas éveiller les soupçons à son sujet. Depuis, elle vit une vie très modeste et, pour pouvoir se nourrir, elle travaille comme homme à tout faire et rend des services à tous les habitant-es du village. Un jour, le prêtre (beau gosse, parce que c’est un otome game) va lui demander de retrouver le « Kaleido-Via », un…truc… que personne a jamais vu, que personne n’est capable de décrire, mais il faut qu’il soit restitué à l’église avant la « mascarade », occasion lors de laquelle les deux camps ennemis font une trêve et s’amusent ensemble. Comme elle ne sait pas exactement ce qu’elle cherche, la moindre information compte, qu’elle vienne du clan des Wolves ou des Hawks. Elle se rend alors compte que c’est dans son intérêt non seulement d’être anonyme (Jed étant associé aux Wolves même après avoir quitté leur résidence puisqu’il en est toujours proche) mais aussi de se présenter comme une innocente jeune fille…

C’est un concept auquel j’accroche trop ! Si vous me connaissez, vous savez (ou peut-être pas) que je porte un intérêt tout particulier au travestissement et ses implications chez les femmes et même si, ici, on n’est pas plus face à un commentaire social sur la condition des femmes, c’est intéressant de voir quel rapport l’héroïne a avec son genre, les contraintes dont elle fait l’expérience quand elle se présente en tant que femme (elle se plaint surtout de ses vêtements qui ne sont pratiques à une époque médiévale où les femmes ne portent évidemment pas de pantalons) et le regard que portent les gens sur elle en fonction de son apparence (elle fait notamment l’expérience du… sexisme!!!).

Et la meilleure partie, c’est que l’héroïne est géniale ! Comme dans Psychedelica of the Black Butterfly, elle est doublée, ce qui est tellement rare que ça fait toujours plaisir, mais en plus… là pour le coup, j’aime vraiment beaucoup la voix de Tamura Matsumi. Elle a une voix androgyne qui colle parfaitement à ce rôle ; d’ailleurs, elle fait souvent des voix de personnages masculins jeunes (par exemple… Hiyori dans Free!… mention obligatoire!!!). En plus de ça, elle a toutes les qualités qu’on peut rêver de voir chez une héroïne d’otome game mais qu’on ne voit presque jamais : une personnalité et toute une palette d’émotions, elle est gentille mais pas docile et sait s’énerver et se défendre quand besoin est, elle est capable, indépendante et sait se servir d’une épée (elle est cool), elle est courageuse et n’a pas peur de se mettre dans des situations dangereuses… C’est un vrai personnage qu’on a vraiment pris la peine d’écrire, on ne voit pas ça systématiquement !

Je retrouve en elle beaucoup de qualités que j’avais déjà aimé chez Cyrus de Steam Prison ; la seule chose que je trouvais un peu dommage chez cette dernière, c’est qu’elle soit complètement à côté de la plaque en ce qui concerne le sexe, au point de même pas trop savoir comment on fait des bébés… non seulement c’est pas très crédible mais en plus ça l’a mise dans une position vulnérable plus d’une fois alors qu’elle n’est pas naïve en temps normal. Jed, en revanche… disons qu’elle est au courant des choses… ; c’est pas grand chose mais comparé à l’innocence poussée à l’extrême à laquelle on est habitué-es de la part des héroïnes, ça fait quand même une différence de voir une fille qui éprouve du désir.

L’héroïne est donc… validée ! Quant au gameplay… Qui se souvient de la fameuse flowchart ? Je vous rassure, ça va beaucoup mieux. Pour avancer dans l’histoire, toujours des side stories mais plus de mini-jeu. A la place, on a la carte ci-dessous.

En bleu, on a des short episodes qui servent à débloquer de nouveaux chapitres, et en rose, les town memories, qui sont des sortes de mini-interviews avec les habitant-es du village (c’est très rapide, trois phrases maximum à chaque fois) et qui servent à gagner des points pour acheter des bonus à la taverne du village (des variations de CG ou des short episodes supplémentaires).

Ca me dérange toujours autant de devoir faire une pause dans l’histoire et d’être forcée à lire un certain nombre d’épisodes pour avancer seulement de quelques chapitres avant de… devoir recommencer… mais au moins, là, c’est moins récurrent, et les short stories s’intègrent beaucoup mieux à l’histoire, ne serait-ce que parce qu’elles s’inscrivent dans sa continuité contrairement à celles de Black Butterfly où parfois on revenait en arrière de plusieurs chapitres pour un épisode tranche de vie où tout le monde était encore gentil et copains ! Les town memories par contre… c’est vite répétitif ; heureusement, c’est court! mais il y en a beaucoup et c’est ça qui donne l’impression de corvée dans cet opus. Mais c’est bien peu de choses !

Quant à la flowchart, elle est beaucoup plus linéaire cette fois-ci et même si un walkthrough est toujours de rigueur, on s’en sort sans trop de problèmes (certaines routes nécessitent encore et toujours de recommencer le jeu depuis le début et de skip tous les chapitres juste pour un choix à la fin de l’histoire mais bon, c’est un mauvais moment à passer, un seul et pas quinze!, donc y’a du progrès).

Pour ce qui est de l’histoire, il y a aussi un net progrès ! Bien mieux écrite, bien plus travaillée. Cette fois, on a vraiment l’impression d’assembler les différentes pièces d’un puzzle parce qu’on suit plusieurs intrigues différentes, qui bien sûr finissent par être liées entre elles, mais qui permettent d’explorer chacun des personnages, personnages qui, contrairement à ceux de Black Butterfly, ont une vie en dehors de l’héroïne, et ne se limitent pas aux love interests ! Tout ne s’articule pas autour d’elle, les personnages ont d’autres préoccupations et certains sont au centre de l’histoire sans pour autant être de potentiels prétendants pour l’héroïne.

Tee en est un parfait exemple même si j’avoue que ça m’aurait pas dérangé qu’elle soit un love interest…

Ils ont leur propres motivations, tourments et dilemmes, ce qui les rend déjà un peu plus intéressants et profonds que leurs prédécesseurs. Sans être trop élaborée non plus, l’histoire est bien ficelée et pas trop tiré par les cheveux comme ça peut malheureusement arriver. Elle est très plaisante à suivre et on est toujours pressé-es d’en connaître la suite !

Par contre… pour ce qui est de la romance, encore une fois, c’est assez secondaire et rarement synonyme de « happy ending ». Ce n’est pas forcément un mal, surtout que cette fois, l’histoire est très prenante ! Mais ce n’est pas forcément ce que tout le monde recherche en jouant à un otome game donc je préfère prévenir.

Ceci étant dit, quand il y a de la romance… elle est bien écrite, elle est bonne… Plusieurs moments m’ont rendue toute niaise alors que ça m’arrive de plus en plus rarement mais là j’ai trouvé que certaines scènes étaient vraiment… intenses, mignonnes, ou les deux à la fois. Certains personnages ont vraiment su me faire ressentir des choses !!!… mais malheureusement, la fin de la route n’était pas toujours à la hauteur… On va voir ça plus en détails !

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Je me mets enfin à Hakuoki ! – Hakuoki Kyoto Winds

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« Enfin », c’est le cas de le dire ! Hakuoki est LE titre le plus populaire du développeur Otomate, au Japon comme ici. La franchise a fêté ses 10 ans l’année dernière, l’adaptation en anime datant de 2010 n’a fait qu’accroître son succès, et en 2012, le premier opus a été traduit en anglais, faisant de lui l’un des premiers otome game auquel on ait eu accès en Occident. D’abord sorti sur PSP, il s’est depuis incrusté sur toutes les consoles : PS Vita, 3DS, PS3, mais aussi PC et portable, jusqu’en 2017 où le jeu a fait un ultime come back sur la Vita pour une sorte de remaster, ajoutant de nouvelles routes et scindant le jeu en deux parties, Kyoto Winds et Edo Blossoms.

Vous l’aurez compris, Hakuoki est dans le coin depuis un moment, pour beaucoup il représente leurs premiers pas dans l’univers des otome games,… tout le monde connait, tout le monde aime, sauf peut-être… trois/quatre personnes, et l’une d’elles, c’est moi. Je n’ai jamais eu l’occasion de jouer à l’une ou l’autre version du jeu, je n’ai jamais été spécialement attirée par l’univers et n’ai donc jamais pris le temps de m’attarder sur l’anime, et résultat, je suis passée à côté de la franchise pendant des années.

Mais je savais qu’il fallait que j’y remédie tôt ou tard. Après tout, je me proclame amatrice d’otome games, et j’ai toujours dit vouloir tester toutes les sorties anglophones, je serais une imposture si je passais à côté d’un tel classique ! Le remake se présentait donc comme l’occasion parfaite pour enfin sauter le pas. Je n’ai pas sauté dessus dès sa sortie, il n’a jamais été en haut de ma wish list, mais l’été dernier, je suis finalement tombé sur une promo intéressante et… et même après achat, j’ai traîné avant de m’y mettre, mais aujourd’hui, enfin, je peux dire que j’ai terminé la première partie de l’histoire.

Et l’histoire, quelle est-elle d’ailleurs ?! Il serait temps que j’en parle. Si vous non plus, Hakuoki nous évoque pas grand chose, laissez-moi vous éclairer.

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On est en 1864, et on incarne Chizuru Yukimura, la fille d’un docteur d’Edo. L’histoire commence alors que celui-ci part pour Kyôto et la laisse sans nouvelle pendant plus d’un mois. Elle se déguise donc en garçon (question de sécurité) et part à sa recherche. Mais… elle a à peine le temps d’arriver qu’elle tombe sur un des secrets les plus sombres et les mieux gardés du shinsengumi : les « Furies », à ne pas confondre avec les « furries », car nous n’avons pas à faire à des gens en costumes d’animaux mais bien à des monstres  à l’apparence humaine, assoiffés de sang, cheveux blancs, yeux rouges, le look complet. Heureusement, elle se fait sauver par le shinsengumi lui-même, mais sa chance réside surtout dans le fait qu’eux aussi recherchent son père, qui aurait un lien avec l’existence même des Furies. Elle est capturée, manque de se faire tuer, mais grâce à cet intérêt commun, ils trouvent un arrangement, et c’est ainsi qu’elle se retrouve à passer quatre ans aux côtés du shinsengumi. Ou du moins, ce sont ces quatre premières années parmi eux qui sont couvertes dans Kyoto Winds.

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Le jeu nous propose donc un tour d’horizon de l’histoire du Shinsengumi, de l’affaire Ikedaya en 1864, jusqu’à la bataille de Toba-Fushimi en 1868, à travers les yeux de Chizuru. Selon les choix que vous ferez, vous verrez les événements sous différents angles, mais toujours, bien sûr, très romancés, et avec une pointe de surnaturel, ce qui ne fait donc pas d’Hakuoki un manuel d’histoire, mais une bonne introduction à la période Bakumatsu qui vous donnera peut-être envie d’en apprendre plus sur cette partie-là de l’histoire du Japon.

L’inconvénient, c’est que comme le jeu se calque sur l’histoire du Japon, et qu’on ne peut vraiment changer l’Histoire, et qu’en plus Kyoto Winds ne propose que les cinq premiers chapitres d’Hakuoki, qui constituent essentiellement la « common route », hé bien on se tape 12 fois le même scénario, à quelques détails près.

Car oui, la principale addition de cette nouvelle édition d’Hakuoki est l’ajout de 6 nouvelles routes, ce qui nous fait un total de 12 routes et apparemment bien trop d’heures de lecture, d’où l’idée de faire deux jeux distincts, l’un avec la première partie de l’histoire se déroulant à Kyôto, et l’autre avec la seconde partie à Edo. Le concept ne me dérange pas, je ne suis pas dupe quant à ce qui motive cette décision (¥¥¥), mais soit. Le problème, c’est que les routes ont beau être nombreuses, aucune n’est complète, chacune ne fait que planter le décor pour une romance qui n’aura finalement le temps de se développer qu’à Edo, et sur cinq chapitres, les quatre premiers appartiennent à la route commune, et au bout de quelques parties, vous aurez eu l’occasion de tester la quasi totalité des choix et vous n’allez faire que skipper tout le texte. Dans quelques rares cas, il y a du texte à skipper même dans le cinquième chapitre ! Et l’issue de celui-ci est toujours la même, spoiler alert, *le garçon dont Chizuru tombe amoureuse se transforme en Fury pour la protéger*. Ca devient vite redondant.

Et comme mentionné il y a quelques instants, la récompense est moindre, puisque la romance a à peine le temps de naître. Si vous êtes là pour ça, ce qui est… sans doute le cas quand vous jouez à un otome game, ne vous attendez pas à de grandes déclarations ou à des manifestations d’affection car la simple mention de sentiments amoureux est… rare.

Voyons quand même ce qu’il en est.

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Bad Apple Wars: des vertes et des pas mûres.

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J’ai bien cru que je n’écrirais jamais cet article ! Jamais je n’avais mis autant de temps à finir un jeu ! Mais ça y est, je suis enfin venu à bout de « Bad Apple Wars », sorti chez Otomate en 2015, et localisé par Aksys Games en 2017.

Ces quelques lignes d’introduction vous annoncent déjà la couleur: si j’ai mis plusieurs mois à le terminer, ce n’est pas parce qu’il est particulièrement long (il est même plutôt court), ce n’est pas non par manque de temps, c’est surtout et avant tout parce que c’est un jeu extrêmement chiant. Mais faisons les choses dans l’ordre, laissez-moi d’abord faire les présentations.

Dans Bad Apple Wars, on incarne Rinka… qui se fait renverser par un camion alors qu’elle se rendait au lycée pour faire sa rentrée. Sa rentrée, elle va la faire, mais pas à l’endroit prévu. En effet, suite à son accident, elle atterrit à l’académie « NEVAEH », où le ciel est constamment teinté de rouge, et où des professeurs loufoques dispensent des cours pour le moins absurdes. Elle réalise qu’elle est morte, et que cette école dont elle ne peut s’échapper se situe un peu « entre les deux mondes » comme on dit. Deux choix s’offrent à elle: rentrer dans le rang et devenir une coquille vide jusqu’à ce qu’elle soit « diplômée » (sous-entendu, passer dans l’autre monde), ou rejoindre les « Bad Apples » et briser les règles pour tenter de se faire « expulser » (sous-entendu, revenir à la vie).

Ce choix-là est le seul que vous aurez à faire, ce qui est peu commun dans ce genre de jeux où tout l’intérêt est de faire avancer l’histoire grâce à nos choix. Bad Apple Wars n’est pas un « kinect novel » pour autant: il y a différentes routes, et on peut bien sûr influer sur le scénario, mais pas par le biais de choix. On y reviendra plus tard.

Très tôt dans le jeu, notre petite Rinka va donc soit rejoindre les « Bad Apples », soit rejoindre les « Perfects », qui sont un comité d’élèves chargés d’assurer l’ordre au sein de l’école en « punissant » celles et ceux qui ne respecteraient pas les règles. Et des règles, il y en a plein.

Ce choix n’en est pas vraiment un puisque dans tous les cas, Rinka va sympathiser avec les Bad Apples, et les aider à briser ces nombreuses règles, dont celles qui sont dites « inviolables », à savoir 1) interdiction de gagner au « jeu de la faucheuse » (un jeu de gendarmes et voleurs), 2) interdiction d’avoir un score de 100% à l’examen, 3) interdiction d’émouvoir des gens au festival du lycée, 4) interdiction d’avouer ses sentiments amoureux à quelqu’un, 5) interdiction d’avoir des « relations inappropriées », 6) interdiction de pleurer à la cérémonie de remise des diplômes, et 7) interdiction de manger le « fruit défendu » (forbidden apple). Chaque chapitre va être consacré à l’élaboration d’un plan pour briser l’une des règles.

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Sur le papier, la route d’un personnage ne commence qu’au chapitre 6, mais c’est seulement le moment où on se détache réellement de l’interminable et répétitive « common route », mais la romance se développe dès le deuxième chapitre.

Pour se rapprocher des personnages, il faut dans un premier temps faire en sorte de les croiser dans le lycée pour passer du temps avec eux, et plus si affinité. Si Bad Apple Wars ne nous laisse pas faire de « choix » au sens où on l’entend d’habitude dans les otome games, on peut en revanche sur déplacer sur une carte. Il faut se baser sur les couleurs pour savoir quel personnage et à quel endroit.

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Mais la vraie spécificité de Bad Apple Wars, c’est les scènes de « Soul Touch ». A NEVAEH, lorsqu’on touche une personne, il arrive qu’on puisse voir ses souvenirs. C’est ce qui arrive systématiquement à Rinka dès qu’elle a le moindre contact physique avec un mec, et c’est là qu’on intervient : on peut « toucher » les personnages, préférablement aux bons endroits, pour « entendre leur âme », et voir leur passé. (Vient un stade du jeu où, quand le personnage a confiance en Rinka, il se met littéralement « à nu », et là, il faut faire attention à ne pas le toucher à des endroits sensibles sous peine d’obtenir la « bad end ».)

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Ma foi, je n’ai rien contre le concept. Le problème, c’est que les deux dernières scènes de « Soul Touch », les plus importantes, ne sont… pas traduites. Et dans la version originale, il n’y a effectivement pas de texte, mais même si on entend très distinctement le personnage parler, Aksys n’a pas pris la peine de rajouter des sous-titres. On peut penser ce qu’on veut des traductions d’Aksys: qu’elles sont médiocres, qu’elles sont tout à fait correctes, que c’est mieux que rien, qu’on peut toujours y trouver des choses à améliorer,… Mais dans ce cas précis, je pense qu’on peut tous se mettre d’accord: c’est un travail bâclé.

Je ne sais pas dans quelles conditions travaillent leurs traducteurs, mais j’imagine qu’elles sont mauvaises. Je ne suis pas sûre de ce que j’avance mais je pense qu’ils ont travaillé sur le texte sans avoir joué au jeu au préalable et sans entendre le doublage. Ca explique qu’on n’ait pas pris la peine de sous-titrer ces fameuses scènes, ou que le nom d’un personnage ait mal été retranscrit. Ca laisse perplexe d’entendre un nom mais d’un lire un différent… la seule explication, c’est que le traducteur n’avait pas accès à l’audio du jeu, et qu’il a mal lu le kanji du prénom du personnage. Aksys ne devrait pas se satisfaire du minimum strict, et envisager de mieux payer et traiter ses traducteurs.

Sur ce, intéressons-nous aux 5 routes de Bad Apple Wars.

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Ikebukuro Otome Map: les bonnes adresses pour faire son shopping !

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Presque deux semaines plus tôt, Anime Expo touchait à sa fin. J’en lisais un compte-rendu sur le blog d’Hayurika, et là… la carte « otome » sur le stand de Kotobukiya a tout de suite attirée mon attention !!! J’ai adoré l’idée, et j’étais sûre de savoir en faire bon usage lors de mon prochain voyage, alors j’ai démarré des recherches intensives.

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Il se trouve que cette « Otome Map » est le fruit d’une collaboration entre l’office du tourisme de Toshima, et le magasin Animate; sa première version a été distribuée à l’Animate Girls Festival. Et pour la petite info, la carte a été illustrée par Kazuaki, l’illustratrice des jeux Starry☆Sky !

La version pdf. du dépliant est disponible sur le site de Toshima dans plusieurs langues dont l’anglais !

Je vous conseille d’aller consulter la carte directement là-bas pour l’avoir en haute définition, plus grande et plus lisible !

Comme elle se suffit à elle-même, je n’ai rien à ajouter si ce n’est mes recommandations personnelles.

Si Toshima a décidé de mettre en avant les commerces « otome » d’Ikebukuro, ce n’est pas un hasard ! Ils sont nombreux, et font du quartier le « Akihabara des filles ». Si Akihabara est connu pour être le repère des otaku, Ikebukuro est considéré comme celui des fujoshi, et le coin qu’on appelle « Otome Road » rassemble les enseignes spécialisées dans les divertissements pour jeunes filles amatrices d’anime, BL, otome games, etc.

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Animate 

Son emblème n’est autre que son fameux Animate, haut de huit étages !

Vraie référence, la chaîne est présente un peu partout à travers le Japon, mais le magasin d’Ikebukuro est l’un des plus grands, si ce n’est le plus grand. On ne sait plus où donner de la tête entre un étage entièrement consacré aux CD/DVD, un autre réservé aux manga, sans oublier celui pour les produits dérivés ! Quant aux deux derniers, ils accueillent généralement des expositions.

⇒ 〒170-0013 Tokyo, Toshima, Higashiikebukuro, 1 Chome−20−7

 Mandarake, Lashinbang, K-Books

L’Animate, c’est bien beau, mais au bout d’un moment, notre porte-monnaie préfère nous voir privilégier les occasions. Mais ça tombe bien, parce que les magasins d’occas’ ont plein d’avantages, et pas seulement pour le budget ! Déjà, il faut savoir que les occasions sont souvent comme neuves, et que souvent, ces endroits sont le seul moyen de dénicher des petits trésors: des produits rares, des goodies plus très récents, des objets qu’on ne peut normalement qu’acquérir par le biais de loterie,…

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Mandarake est sûrement le plus connu.

⇒ 〒170-0013 Tokyo, Toshima, Higashiikebukuro, 3−15−2 ライオンズマンション池袋

Egalement une chaîne qu’on peut trouver un peu partout. Celui de Nakano Broadway est assez connu !

⇒ 〒164-0001 Tokyo, Nakano, 5 Chome−52−15

Nakano Broadway qui est d’ailleurs un autre coin sympa où faire des achats pour pas cher.

Mais si vous ne pouvez pas vous rendre au Japon dans l’immédiat, pas d’inquiétude, ils ont un excellent site internet qui livre à l’étranger. Testé et approuvé par mes soins !

lashinbang

Vous pouvez aussi faire de très bonnes affaires chez Lashinbang. Ils ont beaucoup de figurines, toutes en très bon état !

⇒ 〒170-0013 東京都豊島区 東池袋1-15-13 東洋ビル B1F・2F

Image associéeEt bien sûr, K-Books, un autre incontournable que vous trouverez à tous les coins de rue. Rien que dans Ikebukuro, il y en a… une petite dizaine!, et ils ont tous une « spécialité » différente. « K-BOOKS Anime » propose évidemment des produits dérivés d’anime, mais on a aussi « K-BOOKS Voice » qui est la référence en matière de seiyuu, ou « K-BOOKS Live » dont le domaine n’est autre que les idols en 2D, ou encore « K-BOOKS Fanbook » qui consiste en deux étages de doujinshi. Vous êtes sûrs de trouver votre bonheur quelque part !

Anime-Kan et Live-Kan ⇒ Koken Plaza Bldg.1F・2F, 3-2-4 Higashi-ikebukuro, Toshima-ku, Tokyo

Comic & Soft-Kan ⇒ Kure-ru Higashi Ikebukuro1F 3-15-14, Higashi Ikebukuro , Toshima-ku, Tokyo (Artbooks, manga, magazines, BL, CD, etc.)

Entre autres !

Toranoana

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Si K-Books n’a pas étanché votre soif de doujinshi, Toranoana propose une large sélection de doujinshi pour public féminin, notamment du BL !

⇒ 〒170-0013 Tokyo, 豊島区Higashiikebukuro, 1−1−2 高村ビル

Stellaworth

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Un incontournable pour tous fan d’otome game qui se respecte ! Et pourtant… je n’ai découvert son existence que très récemment et je n’y ai encore jamais mis les pieds ! Mais j’y tâcherai lors de mon prochain passage à Ikebukuro…

Imaginez l’Animate, mais qu’avec des otome games, otome CDs, et produits dérivés de ces derniers.

⇒ 〒170-0013 Tokyo, Toshima, 東池袋1丁目23−9 近代ビル10号館3F

Résultat de recherche d'images pour "parco p'parco" Evangelion Store, Rejet shop

Autre endroit où je vais absolument devoir me rendre: le P’PARCO. Je l’avais déjà cherché une fois, sans succès. Attention à ne pas le confondre avec le PARCO, son grand-frère, immense centre commercial.

Le P’PARCO, lui, abrite un nombre moins conséquent de boutiques, mais pas des moindres !

Au deuxième étage, l’Evangelion Store, précédemment localisé à Harajuku.

Un étage au-dessus, la boutique officielle du label Rejet, proposant tous leurs jeux, CDs et produits dérivés de leurs licences (Diabolik Lovers, Dance With Devils, Black Wolves Saga,…).

⇒ 〒170-0013 Tokyo, 豊島区Higashiikebukuro, 1−50−35 池袋P’PARCO

ACOS

Résultat de recherche d'images pour "acos store"

Si vous êtes des adaptes du cosplay, vous ne pouvez pas vous permettre de passer à côté d’ACOS, une chaîne spécialisée dans le domaine où vous trouverez des costumes mais aussi tout le matériel et tous les accessoires dont vous pourriez avoir besoin pour confectionner votre tenue.

⇒ 〒170-0013 Tokyo, 豊島区Higashiikebukuro, 3−2−1 アニメイトサンシャイン

Résultat de recherche d'images pour "sunshine city" NAMJA TOWN, J-WORLD, Pokemon Center

Et puisque déjà on parle d’Ikebukuro, autant parler du Sunshine City, auquel je ne porte personnellement pas grand intérêt mais que la carte a raison de mentionner parce qu’il y a de quoi y faire.

Déjà, Namja Town, sorte de petit parc d’attraction et un café. Intéressant parce qu’il collabore souvent avec les anime populaire du moment; Yuri!!! on Ice pour citer un exemple récent.

J-World suit le même principe, sauf qu’il est entièrement consacré aux séries du Jump.

Ce sont deux endroits où vous trouverez des goodies exclusifs des anime concernés.

Pour ce qui est du Pokemon Center, il se passe d’explication, ce n’est ni plus ni moins que la boutique officielle de la franchise, et le paradis des collectionneurs de peluches.

⇒ 〒170-0013 Tokyo, Toshima, Higashiikebukuro, 3丁目1番

Une autre expérience à côté de laquelle il serait dommage de passer, ce sont les cafés à thèmes ! Liste loin d’être exhaustive à suivre…

animate cafe

 Animate Cafe

Aussi omniprésent que le magasin. Ils sont aussi éparpillés partout dans Tokyo, et plus largement, dans le Japon, et peut donc se permettre plusieurs collaborations à la fois. Il se présente aussi sous forme de petite camionnette à l’entrée de l’imposant Animate.

⇒ 〒170-0013 Tokyo, Toshima, Higashiikebukuro, 3 Chome−2−1 アニメイトサンシャイン

 

Résultat de recherche d'images pour "swallowtail butler cafe" Swallowtail Butler Café

Le fameux. Aucun rapport avec les anime mais très connu pour son concept.

C’est un maid café, mais pour les femmes, donc avec des majordomes qui vous traite comme une princesse.

Malaise assuré, mais expérience à tenter !

⇒ 〒170-0013 Tokyo, Toshima, Higashiikebukuro, 3 Chome−12−12 正和ビル

池袋男子BL学園 OFFICIAL WEB SITE

 Danshi BL Gakuen

Si vous préférez la version boys love, ça peut aussi se faire !

⇒ 〒170-0013 Tokyo, Toshima, Higashiikebukuro, 3 Chome−9−13 岩下ビル

Et si vous n’êtes pas contre un petit tour à Akihabara…

 Eorzea Café, Otomate Café

 

 

Le Pasela est un établissement qui accueille des cafés et karaokés, dont le café officiel de la franchise Final Fantasy, et celui du développeur Otomate.

⇒ 〒101-0025 Tokyo, Chiyoda, Kanda Sakumacho, 2 Chome−10

AnimePlaza Produced by ADORES

Résultat de recherche d'images pour "adores anime plaza"

Toujours à Akihabara, Anime Plaza fait aussi des collaborations avec des anime à l’année. Pas forcément avec des séries pour public féminin, mais ils ont déjà fait Free!, Yuri!!! on Ice, en ce moment Saiyuki,…

⇒ 〒101-0021 Tokyo, Chiyoda, Sotokanda, 1 Chome−13−1

COLLABO CAFE HONPO

collabo

Pareil. Collaborations à l’année. Situé à Akihabara. Ont déjà fait Osomatsu-san, Daiya no Ace, Starmyu,…

⇒ 〒101-0021 Tokyo, 千代田区外神田4丁目3−10 シャトンビル

A mon grand regret, je n’ai jamais eu l’occasion de n’en faire ne serait-ce qu’un seul ! C’est sur ma liste de choses à faire mais à chaque fois que je suis au Japon, les cafés collaborent avec des séries qui ne m’intéressent pas… J’espère avoir plus de chance la prochaine fois !

Gardez à l’esprit qu’il vous faudra quasiment toujours une réservation, et que les cafés éphémères proposeront toujours des menus de moins bonne qualité que les cafés permanents.

Mais revenons-en au shopping. Ikebukuro est peut-être the place to be, avec l’avantage de rassembler la majorité des bonnes adresses au même endroit… parfois, pour trouver ce qu’on cherche, il faut quand même aller voir ailleurs !

Résultat de recherche d'images pour "Shinjuku Marui Annex" Animega, Otomate Store

Une autre boutique d’occas’ que j’affectionne est Animega. Et on peut en trouver un dans l’enceinte du Shinjuku Marui annex.

Au même endroit, se trouve l’un des deux seuls Otomate Store du Japon (l’autre se trouvant à Osaka). Il faudra aussi que j’y fasse un tour maintenant que j’ai joué à plusieurs de leurs jeux ! Si vous aussi vous aimez Amnesia, Code: Realize, Hakuouki,… vous devriez y jeter un coup d’œil !

⇒ 〒160-0022 Tōkyō-to, Shinjuku-ku, Shinjuku, 3 Chome−1−26

AmiAmi

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Autre grosse référence, pour nous, les fans à l’étranger qui importons figurines et autre goodies en tous genres. C’était, pendant longtemps, juste un site internet, mais leur première boutique physique a ouvert l’année dernière, et la deuxième a été inaugurée pas plus tard qu’aujourd’hui ! Ce dernier est dans l’immeuble Radio Kaikan, abritant plein d’autres magasins d’anime.

Bon endroit pour acheter des figurines, avec les mêmes réductions que sur le site, et sans taxes !

Et en attendant de vous y rendre, le site est toujours aussi efficace !

⇒ 1-11-5 Soto Kanda, Chiyoda-ku, Tokyo 101-0021

⇒ 1-15-16 Soto Kanda, Chiyoda-ku, Tokyo 101-0021

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 Kotobukiya

Le Kotobukiya d’Akihabara mérite aussi qu’on y fasse un arrêt. J’y ai déjà déniché des produits que je n’arrivais pas à trouver ailleurs; ils ont une assez large sélection de goodies Kyoto Animation, toute une boutique Yotsuba&!/Danbo, des produits dérivés de jeux vidéos comme Danganronpa, Dragon Quest, Final Fantasy, une partie Tales of,…, Et un étage déjà plus axés « otome », avec UtaPri, Kuroko no Basket, Sailor Moon,… Il est très grand, il y en a pour tous les goûts !

⇒ 〒101-0021 Tokyo, Chiyoda, Sotokanda, 1 Chome−8−8

Et enfin, si vous avez un JR Pass pour vous aventurer hors de Tokyo et que vous aimez vraiment beaucoup, beaucoup, Kyoto Animation… Passage obligatoire à Uji.

KyoAni & Do Shop

KyoaniDoShop!

Boutique officielle qui s’est tout récemment offert un nouveau local ! J’étais pas sûre qu’elle ait sa place dans cet article parce qu’elle est à des bornes de tout le reste, mais si jamais… vous êtes dans le coin… ça vaut le détour.

Le fait est que pas mal de produits dérivés de KyoAni et Do sont difficilement trouvables ailleurs, ou alors pas dans cette quantité. Ici, si vous êtes fans d’un ou plusieurs anime du studio, vous serez servis !

⇒ 13 Higashinaka, Kohata, Uji-shi Kyoto 611-0002, Japan

N’hésitez pas à partager vos adresses préférées si elles ne sont pas dans la liste!