Un été de films.

Depuis le temps que j’en parle ! En effet, cet été, j’ai regardé beaucoup, beaucoup de films ! Ce qui n’est pas dans mes habitudes, mais après une année où j’avais très peu de temps libre à cause de mes études, j’ai accumulé beaucoup de… frustration, et, une fois libre, je me suis lâchée et j’ai regardé tout ce que je m’étais privé de regarder pendant huit mois. Aujourd’hui, je partage tout ça avec vous !

  • Je me suis lancé le défi de résumer les films en une seule phrase ; être concise n’est pas mon fort, mais pour un article aussi long, je n’avais pas vraiment le choix.
  • Mon avis n’est pas forcément pertinent, je ne prétends pas être critique de films, c’est juste mon ressenti en un paragraphe, ni plus ni moins.
  • J’ai mis des ♥ à côté de certains titres pour indiquer, vous l’aurez deviné, mes coups de cœur.

Le Prince d’Egypte (1998) dir. Brenda Chapman, Steve Hickner, Simon Wells

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Adaptation par DreamWorks de l’Exode, qui conte donc la vie de Moïse, héritier du pharaon devenu sauveur du peuple hébreu.

Je suis aussi choquée que vous: comment j’ai pu passer à côté de ce film pendant toutes ces années ? Ce n’est pas comme si je ne le connaissais pas, je me rappelle très bien en avoir vu la bande-annonce maintes et maintes fois sur certaines VHS, et pourtant, je n’ai jamais eu l’occasion de le visionner… jusqu’à ce que Netflix l’ajoute à son catalogue. Evidemment, j’ai adoré, je me suis mordu les doigts de ne pas l’avoir vu plus tôt, je me suis repassée la bande-son en boucle (la chanson titre est signé Whitney Houston et Mariah Carey !),… Pour l’époque, je trouve l’animation fantastique et bien en avance sur son temps, c’est éblouissant (le film fête ses 20 ans cette année) (comme moi !).

La Belladonne de la tristesse (1973) dir. Eiichi Yamamoto

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A force d’humiliations et abus sexuels, une paysanne nommée Jeanne passe un pacte avec le diable, et devient une sorcière se servant de son corps pour ensorceler les gens.

Une amie de la fac me l’a conseillé en tout début d’année… il était temps… Fun fact: le studio qui l’a produit, Mushi Production (fondé par Osamu Tezuka), a fait faillite juste après sa sortie. Pas que le film soit mauvais à ce point, mais il n’est clairement pas à mettre entre toutes les mains. Si, visuellement, il est très ambitieux, intéressant, et s’essaie à des techniques différentes, niveau histoire, c’est ce qu’on appelle du « torture porn » : beaucoup de violence sexuelle gratuite qui prétend délivrer un message pseudo-féministe (le film se termine très curieusement sur le tableau La Liberté guidant le peuple sous-titré « les femmes étaient aux premiers rangs de la Révolution française » ou quelque chose dans ce style là…). Le tout dans le tout, je suis quand même contente de l’avoir vu car c’est une production assez unique en son genre.

Akira (1988) dir. Katsuhiro Ôtomo

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Histoire qui se déroule dans un Japon post-apocalyptique où le jeune Tetsuo est victime d’expériences qui lui confèrent une puissance qui le dépasse.

Encore un classique que je n’avais jamais vu ! Un peu dur à saisir dès le premier visionnage (et j’imagine que c’est fait exprès). Il y a peut-être encore bien des choses qui m’échappent, mais à ma connaissance, Akira est surtout et avant tout une critique de l’arme nucléaire, et vu sous cet angle-là, tout prend sens, et c’est très fort.

Frida (2002) dir. Julie Taymor

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Biopic sur Frida Kahlo.

Plus axé sur sa vie amoureuse que sur son oeuvre. C’est dommage parce que j’ai adoré le film, Salma Hayek incarne le rôle à merveille et c’est une bonne introduction à l’artiste qu’est Frida Kahlo, mais j’aurais aimé qu’on s’attarde davantage sur certains aspects de sa vie (ses peintures, son engagement politique). C’est dommage parce que tout est LÀ, rien n’est éludé, on voit tout de sa vie, en passant par son handicap, son adhésion au parti communiste, sa bisexualité,… mais c’est parfois survolé. Je considère quand même le film comme très bon; j’adore la façon dont ses peintures sont intégrées au film comme vous pouvez le voir ci-dessus.

Jennifer’s Body (2009) dir. Karyn Kusama ♥

Needy et Jennifer sont meilleures amies mais leur relation, déjà pas très saine à la base, prend un tournant le soir d’un concert où Jennifer se fait enlever par un groupe de rock et revient possédée par un démon qui se nourrit de mecs en chien.

Seul film de la liste que je ne découvre pas, j’en étais même carrément fan quand j’étais plus jeune, et comme là en ce moment il est sur Netflix, je me suis dit que c’était l’occasion de le revoir, mais je me disais qu’avec le recul, j’allais trouver ça naze. Que nenni ! c’est tout le contraire ! j’aime encore plus qu’avant ! Y’a tout ce que j’aime, et tout ce qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui : de l’horreur mais pas trop, de la misandrie, Megan Fox qui porte des grosses boucles d’oreille en forme de cœur, du saphisme, une bande-son émo,… Il fait un come-back retentissant dans la liste de mes films préférés : ça n’a pas la prétention d’être un « Grand film » mais c’est un bon divertissement qui rassemble tous les éléments que j’aime.

D.E.B.S (2004) dir. Angela Robinson

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Des espionnes d’élite ont pour mission d’arrêter la criminelle Lucy Diamond, sauf que l’une d’elles va en tomber amoureuse.

Incroyable mais vrai, jusqu’à ce qu’on me le conseille, j’ignorais l’existence de ce film, qui parait pourtant fait spécialement pour moi… Petit budget, très kitsch, mais c’est ce qui fait tout son charme. Ca m’a un peu fait penser à But I’m a Cheerleader, si ça vous dit quelque chose. On veut plus de romcoms lesbiennes comme celle-ci !!

All Cheerleaders Die (2013) dir. Lucky McKee, Chris Siverston

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Un groupe de pom pom girls meurt dans un terrible accident, mais heureusement, l’ex d’une d’elles est une sorcière qui va les ramener à la vie.

Le pire film de la liste. Netflix me l’a recommandé parce que j’avais regardé Jennifer’s Body, mais croyez-moi, ça n’a RIEN. A. VOIR. Je ne dirais pas que le début du film est prometteur, mais il est déjà mieux que le trip surnaturel/zombie/sorcellerie dans lequel il s’enfonce dans sa seconde moitié. Des effets spéciaux ridicules, le côté horreur très mal maîtrisé, un scénario et des personnages faibles, un prédateur sexuel qui s’en prend à des lesbiennes,… y’a rien à sauver.

Viva (2007) dir. Anna Biller

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Pour paraphraser l’intro que j’ai entendu 15 fois à force de recommencer le film parce que mon PC s’éteignait en plein milieu « C’est l’histoire d’une femme au foyer pendant la révolution sexuelle. »

J’étais curieuse de voir ce film parce que j’avais adoré l’esthétique de The Love Witch. Ici, c’est la réalisatrice elle-même qui s’illustre dans le rôle principal. Un hommage réussi aux films de sexploitation des années 60, mais qui, comme The Love Witch, se perd un peu dans la dernière demi-heure (j’étais surprise de voir que les deux films avaient le même problème ! Anna Biller ne sait pas s’arrêter à temps).

Le Conte de la princesse Kaguya (2013) dir. Isao Takahata

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Basé sur le conte folklorique du même nom (aussi appelé le Conte du coupeur du bambou) qui raconte l’histoire d’une petite fille née dans un bambou, élevée comme une princesse.

Isao Takahata nous a quitté cette année et je me suis rendue compte que je n’avais vu jamais un de ses plus grands films, alors j’ai corrigé ça aussi vite que j’ai pu. Quel chef d’oeuvre… une animation à couper le souffle et une histoire aussi poétique que touchante.

Train de nuit dans la Voie lactée (1985) dir. Gisaburô Sugii

L’adaptation d’une nouvelle de Kenji Miyazawa, mais avec des chats.

Giovanni embarque dans un train qui voyage le long de la voie lactée : une métaphore pour « l’au-delà », et plus largement, une histoire sur la mort et le deuil, écrite peu après le décès de la sœur de l’auteur. Une drôle d’ambiance onirique et mystérieuse, accompagnée d’une bande-son par Haruomi Hosono. Ca m’a bien plu ! Et je comprends plein de références qui me passaient au-dessus de la tête avant (je repense à Mawaru Penguindrum ou encore à la suite d’Hatoful Boyfriend, et tout fait sens !). Giovanni est très attachant, on a envie de le câliner pendant tout le film tant il est pur et fait de la peine.

Christine (1983) dir. John Carpenter

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Adaptation d’un roman de Stephen King où un binoclard retape un vieux tacot, « Christine », possédée et possessive, qui va le transformer en bad boy.

Peut-être parce que c’est un des tous premiers livres de Stephen King donc pas très abouti, mais je n’y ai pas trouvé ce que j’aime d’habitude chez l’auteur. De plus, le film a mal vieilli, à notre époque, une voiture qui se conduit toute seule, ça ne suffit plus pour effrayer.

Alex Strangelove (2018) dir. Craig Johnson

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Alex sort avec une fille, tout se passe bien entre eux, jusqu’à ce qu’il rencontre un garçon gay qui lui fait remettre en question sa sexualité.

Pas mon humour du tout, les personnages ne sont pas marquants, et l’écriture est maladroite par moment, mais je suis contente de l’avoir vu parce qu’il représente une expérience commune à beaucoup de personnes gays. Rien à voir avec le film en lui-même, mais j’ai trouvé très révélateur que tant de gens imaginent d’autres orientations sexuelles à Alex (quand bien même le réalisateur s’est inspiré de son vécu), j’ai l’impression que certains aspects de la découverte de soi quand on est gay ne peuvent être compris que s’ils ont été vécus…

Vaiana : La Légende du bout du monde (2016) dir. Ron Clements, John Musker ♥

L’avenir de Vaiana est déjà tout tracé par son père : elle lui succédera en tant que cheffe du village ; mais elle a d’autres plans en tête et est bien décidé à voir jusqu’où l’océan peut la mener. 

J’attendais ce film depuis si longtemps et quand il est finalement sorti au cinéma, je n’ai pas eu l’occasion d’aller le voir ! Et j’ai tellement regretté de ne pas l’avoir vu dès sa sortie ! Un coup de cœur ! L’animation est superbe, l’héroïne est géniale, les musiques sont mémorables,… c’est totalement le genre de Disney que j’aurais regardé en boucle s’il était sorti quand j’étais petite, preuve que Disney est encore capable de produire des films qui s’inscriront comme des classiques.

Sakuran (2007) dir. Mika Ninagawa ♥

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Kiyoha est une courtisane dans une des maisons du quartier des plaisirs de Yoshiwara : rébellion, rivalité, amour impossible, etc.

Sûrement mon résumé le plus médiocre jusqu’à présent, il ne rend vraiment pas justice au film qui est génial. Peut-être connaissez-vous déjà l’histoire de Sakuran de toute façon, c’est aussi un manga très connu signé Moyoco Anno, autrice de l’encore plus connu Chocola et Vanilla. Pas tout à fait le même registre ici puisqu’on est quand même dans le monde de la prostitution. Même si vous avez déjà lu le manga, le film vaut le détour, déjà parce que légèrement différent mais aussi parce que la réalisation est incroyable, l’esthétique du film est superbe (elle m’a rappelé un de mes films préférés, Helter Skelter, et quelle ne fut pas ma surprise quand je me suis aperçue que c’était de la même réalisatrice !!!).

Carol (2015) dir. Todd Haynes

Carol est en instance de divorce lorsqu’elle rencontre Thérèse à la caisse d’un magasin ; s’en suit une relation amoureuse, non sans obstacles. 

Jamais vu DEBS, jamais vu Carol… j’étais à CA de me faire retirer ma lesbian card. J’étais un peu dubitative parce que le film est réalisé par un homme, mais étonnamment, et peut-être parce qu’il est lui-même gay ou parce que c’est quand même inspiré d’un livre écrit par une femme et basé sur sa propre expérience, c’était bien, érotique, et satisfaisant. Je conseille si vous voulez nourrir votre fantasme pour les femmes d’âge mûr et par extension pour Cate Blanchett.

Virgin Suicides (1999) dir. Sofia Coppola

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La vie de cinq sœurs adolescentes après la tentative de suicide de l’une d’elles.

Je voulais le voir depuis longtemps parce que je pensais que c’était le genre de film qui pouvait me plaire, mais il n’y a pas grand chose qui m’a marqué, ça n’a pas résonné avec l’expérience que j’ai pu avoir en tant qu’adolescente (alors que quelque part c’était le but), et je peine un peu à comprendre l’engouement.

Her (2013) dir. Spike Jonze

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Boloss dont même un ordinateur ne veut pas. 

Les trois prochains titres sont des films que j’ai regardé surtout parce qu’ils étaient sur Netflix, que j’avais peur qu’ils n’y soient plus, et que c’était une période où c’était plus simple pour moi de regarder des films sur cette plateforme parce que je pouvais les télécharger directement sur mon téléphone. Bref, Her est le premier d’entre eux.

Je le connaissais depuis longtemps et je n’avais jamais eu l’occasion de le voir, je me suis dit que c’était le moment. Petite déception, direction artistique assez cool mais le reste ne m’a pas touchée du tout : certains passages sont beaufs et gênants (le téléphone rose avec le chat mort, le jeu vidéo bourré d’insultes,…) et l’histoire est tout simplement niaise.

Below Her Mouth (2016) dir. April Mullen

belowhermouth

Jasmine est persuadée qu’elle est hétéro, elle est même fiancée à un homme, mais l’homme en question est en voyage, et lorsqu’elle rencontre Dallas, elle remet tout en question.

C’est un film très érotique, à la limite du pornographique, fait exclusivement par des femmes, pour des femmes qui aiment les femmes. C’est quasiment que du sexe mais j’apprécie le sentiment derrière le film, et j’en ai fait un petit plaisir coupable. Pas pour tout le monde, et c’est d’ailleurs pas le but, mais le film a sans aucun doute un public. Bonus : il finit bien.

Carrie, la vengeance (2013) dir. Kimberly Peirce

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Dans mes notes, mon résumé c’était « plein de sang elle casse tout », ce qui vous dit tout ce que vous avez besoin de savoir, mais pour détailler un peu, c’est l’histoire d’une fille torturée par ses camarades et sa mère ultra-religieuse dont les pouvoirs de télékinésie se déchaînent une fois qu’elle craque.

Encore une adaptation d’un roman de Stephen King. Cette fois-ci, ça me parle déjà un peu plus, mais si on me dit que ce remake ne vaut pas le premier film sortie en 1974, je le crois volontiers. Il manque un petit quelque chose. Et je ne suis pas fan de Chloë Grace Moretz ; malgré tout, impossible de rester de marbre devant le personnage de Carrie. Pour un film d’horreur, il est plus triste qu’effrayant.

Love, Simon (2018) dir. Greg Berlanti

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Simon est gay, et personne ne le savait à part un autre garçon, partageant le même secret, avec qui il correspondait… jusqu’au jour où il est « outé » sur le site de potins du lycée.

Quel bonheur, quelle victoire même !, de pouvoir aller voir une romcom gay au cinéma. J’ai passé un moment très fort devant, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, d’autant plus que je l’ai vu à un moment où j’avais une relation bizarre par rapport à ma sexualité et à la question de mon coming out à mes parents. La scène où Simon se libère enfin de ce poids en en parlant à sa mère, et où celle-ci lui dit qu’il peut enfin respirer, est indéniablement l’une des plus fortes du film. J’étais surprise que Leah ne soit pas lesbienne/bie (entre temps j’ai appris que c’était le cas dans le roman mais que dalle dans le film, et j’avais interprété plein de détails comme des indices qui allaient dans ce sens alors que c’étiat l’opposé ?!), déçue que le mec qui l’ait outé s’en sorte aussi facilement et que ses potes ne se soient jamais excusés de leur réaction égoïste suite à son coming out, mais dans l’ensemble, super film qui m’a emplie de plein de bonnes émotions.

Ocean’s 8 (2018) dir. Gary Ross ♥

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Ocean’s Eleven, mais avec des femmes (donc Ocean’s Eleven mais en mieux).

Dans la même soirée, j’ai aussi vu Ocean’s 8 au cinéma, et on ne pouvait pas rêver mieux comme transition… ! Un film de casse bien fun avec un cast en or, que des femmes aussi belles que cool, c’était exactement ce qu’il me fallait pour sécher mes larmes après Love, Simon. Et c’était presque aussi gay ?! A ce jour, je ne suis toujours pas remise de la relation entre Lou et Debbie. Ah, bah d’ailleurs, encore un film pour nourrir votre fantasme pour les femmes d’âge mûr, et par extension, de Cate Blanchett. Un pur plaisir, et si malin !!!, j’ai adoré la façon dont le casse était expliqué ; peut-être que ce n’était rien de nouveau pour celles et ceux qui avaient déjà vu des films de la franchise ?, mais pour moi, c’était époustouflant. Vraiment envie de commettre un casse depuis.

Hidden Figures (2016) dir. Theodore Melfi

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Basée sur l’histoire vraie des trois femmes noires, Katherine Johnson, Dorothy Vaughan et Mary Jackson, qui ont tant bien que mal intégré la NASA et participé à la mission Apollo 11.

J’ai tellement galéré pour voir ce film mais après quelques faux espoirs et occasions manquées, c’est maintenant chose faite. Comme j’étais dans ma période Dirty Computer et que Janelle Monae a un des rôles principaux, je ne pouvais pas repousser ça plus longtemps. Très bon film, de brillantes femmes que je n’aurais sans doute jamais connu sans (comme quoi, il porte bien son nom). Le seul détail regrettable serait l’importance attribué au personnage de Kevin Costner, « white savior » à deux reprises dans le film mais qui n’a jamais levé le petit doigt dans la vraie vie.

Black Swan (2010) dir. Darren Aronofsky

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Nina veut le rôle principal du Le Lac des cygnes mais commence à perdre la tête lorsqu’elle est confrontée à une rivale, Lily.

Voilà un autre classique que je voulais voir depuis toujours et celui-ci, au moins, ne m’a pas déçue. Je comprends enfin les comparaisons avec Perfect Blue ! Un peu sadique mais je pense que dans une certaine mesure, nombreuses sont celles qui peuvent se retrouver dans la descente aux enfers de Nina ; c’est un film assez dur à regarder mais très bien fait. Petite scène gay qui ne m’était certainement pas destinée et qui se veut sûrement subversive mais que j’apprécie quand même parce que c’est quand même Mila Kunis. Et, incapable de faire la différence entre acteur et personnage, je me retrouve avec une raison de plus de détester Vincent Cassel.

Tel père, tel fils (2013) dir. Hirokazu Kore-eda

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Deux bébés sont échangés à la naissance, et quand l’hôpital en informe les parents (issus de milieux sociaux très différents) quelques années plus tard, ils doivent la décision de soit garder un enfant qui n’est pas le leur biologiquement parlant, ou les échanger. 

Très beau film qui remet en question la figure paternelle japonaise et ses valeurs traditionnelles et conservatrices. C’est aussi bien sûr une réflexion sur la famille et sur les liens du sang. J’ai trouvé le sujet traité avec justesse et le film sait émouvoir sans pour autant en faire des tonnes.

Divines (2016) dir. Houda Benyamina

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Dounia veut sortir de sa cité et est en quête de succès et de « money money money » ; pour atteindre ses objectifs, sa meilleure amie Maimouna et elle vont commencer à travailler pour une dealeuse, sans en mesurer le danger.

Avec toutes les comédies beaufs de droite qu’on voit à l’affiche ces dernières années, on pourrait croire que le cinéma français n’a rien à offrir, et pourtant… ! J’ai adoré ce film, Oulaya Amamra est bouleversante dans le rôle de Dounia, et des mois plus tard, je pense encore à la fin…

The Feels (2017) dir. Jenée LaMarque

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Andi et Lu vont se marier, mais lors d’un week-end entre ami-e-s précédent l’événement, Andi apprend que sa future femme n’a encore jamais eu d’orgasme… malaise……..

Film sympathique ! La façon dont s’est filmé donne presque l’impression d’une télé-réalité, dans le sens où on dirait qu’on a juste filmé un groupe d’ami-e-s sans leur donner de script (et d’ailleurs, si j’en crois ce que j’ai déjà pu lire, la majeure partie du film est improvisée). Je n’étais pas investie dans tous les « dramas » mais c’était divertissant et j’ai bien aimé les séquences « interviews » où les personnages parlent de leur premier orgasme.

Lou et l’Île aux sirènes (2017) dir. Masaaki Yuasa

Kai est un garçon réservé et pas forcément emballé quand des camarades de sa nouvelle école l’invite à rejoindre leur groupe de musique ; cependant, son attitude change lorsqu’il fait la rencontre de la sirène aux talents de chanteuse, Lou.

Toujours fan de ce que fait Yuasa ; c’est son premier titre « tout public » et j’adore son approche. Même si c’est complètement différent de ce à quoi il nous a habitué, on reconnait bien son style qui s’adapte parfaitement à l’univers haut en couleurs de la joyeuse et énergique Lou. C’est un film très joyeux, avec de la bonne musique, coloré et rafraîchissant ! Il me tarde déjà de voir son prochain film, Kimi to, Nami ni Noretara (qui, d’ailleurs, ferait apparemment référence à celui-ci), prévu pour l’année prochaine.

Miss Hokusai (2015) dir. Keiichi Hara

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Film basé sur la vie de O-Ei, fille du célèbre peintre Hokusai.

O-Ei est la force du film, qui n’a pas de vraie ligne directrice mais qui n’en n’a pas besoin. C’est un peu un slice of life à la période d’Edo. Loin d’être biographique, il ne révèle finalement pas beaucoup de choses sur la vie de la jeune femme mais propose un personnage féminin avec un fort caractère comme on aimerait en voir plus souvent. Visuellement, c’est aussi très beau ! La scène ci-dessus est l’une de mes préférées !

Kakera: A Piece of Our Life (2009) dir. Momoko Ando

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Adapté du manga « Love Vibes » ; Mako est tiraillée entre son petit-ami Shouji et ses sentiments pour Mika, qui lui a avoué son attirance pour elle dès leur première conversation.

J’ai beaucoup d’affection pour ce film, j’aime bien les films un peu lents qui se concentrent davantage sur les personnages et leurs relations que l’intrigue, et là gros bonus, c’est sur une relation lesbienne. Ce qui est un peu dommage, c’est que ce qui permet à leur relation d’avancer, c’est finalement chaque nouvelle déception (voire traumatisme) que Mako rencontre avec Shouji, et quand je regarde ce genre de films, j’aime mieux que la relation ne se développe pas à travers un mec, ou que le mec en question viole à plusieurs reprises l’héroïne. J’ai quand même beaucoup aimé ce film, et je suis complètement tombé sous le charme de Mika et son franc-parler. La réalisation est aussi intéressante, avec quelques moments vraiment étranges (une bouteille qui se transforme en oiseau notamment ? j’essaie toujours de comprendre la symbolique derrière).

Mamma Mia! (2008) dir. Phyllidia Lloyd

Sophie voulait que son père soit présent pour son mariage ; seul bémol, elle n’a jamais su qui il était, et dans le doute, elle a invité les trois potentiels prétendants au titre, sans leur donner les détails et bien sûr sans prévenir sa mère.

Je pense que vous connaissez Mamma Mia, tout le monde connait, sauf moi (jusqu’à cet été). Aussi bien qu’on le dit, très fun, à voir et à revoir. Ca avait tout pour me plaire de toute façon… une comédie musicale… avec des chansons d’ABBA… et Amanda Seyfried… (bon, ça me brise un peu le cœur que l’histoire tourne autour de son MARIAGE mais on se fait une raison). On se retrouve en 2028, quand j’aurai enfin vu la suite.

Moi, Tonya (2018) dir. Craig Gillespie

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Basé sur l’histoire vraie de la patineuse Tonya Harding, accusée d’avoir prémédité l’agression de Nancy Kerrigan avec son ex-mari.

Pas le premier film sur le sujet, mais le premier que je regarde, et même si j’étais sceptique quant à l’objectivité d’un tel film, j’ai été un peu rassurée de voir que l’angle « documentaire » donnait bien une vision subjective des faits, et pas une réponse définitive. Esthétique sympa, du patinage artistique, et Margot Robbie tout simplement géniale (j’ai regardé le film lors d’un vol qui proposait aussi Suicide Squad, j’ai presque, PRESQUE!!!, failli le regarder tellement l’actrice m’a plu) (mais bon, les premières minutes étaient gênantes et je ne pense que j’aurais supporté de voir Jared Leto). J’ai passé un bon moment devant !

A tous les garçons que j’ai aimés (2018) dir. Susan Johnson

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Pour extérioriser ses sentiments, Lara Jean écrit des lettres qui n’ont jamais eu pour vocation d’être envoyées à tous les garçons pour qui elle a eu des sentiments passionnés ; tout bascule quand lesdites lettres sont envoyées et qu’elle doit prétendre sortir avec un garçon pour en convaincre un autre qu’elle n’est pas intéressée par lui.

Hé oui, même moi j’apprécie une comédie romantique hétérosexuelle de temps en temps. Pas particulièrement original, mais bon dans son genre. Je me surprends moi-même de ne pas avoir plus de choses à dire mais quelque part c’est rare d’avoir une romcom adolescente où l’on peut se contenter de dire que « c’est bien, si vous aimez ça, foncez » ; je ne me souviens pas d’un aspect du film qui m’ait dérangée.

The Greatest Showman (2017) dir. Michael Gracey

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Inspiré du cirque Barnum, le film raconte l’histoire de P.T Barnum et de la création de son freak show dont il espère que le succès permettra à sa famille de vivre dans l’opulence.

J’aurais voulu terminer en beauté mais je n’ai pas du tout aimé ce film !!! Il m’a rappelé Into the Woods, que je n’aime pas non plus. Je suppose que c’est réalisé de telle sorte à ce qu’on ait l’impression de lire, ou plutôt « voir » un conte pour enfants, mais ce n’est pas vraiment à mon goût, les personnages ont une seule dimension, le protagoniste est détestable et n’est même pas vraiment puni, la 3D est bizarre, les musiques ne collent pas du tout, et par dessus le marché, je me suis un peu ennuyée. Si ça n’avait pas été un film proposé dans l’avion, je ne l’aurais sans doute jamais regardé, mais plus de 15 heures de vol aidant, je lui ai donné une chance. Erreur ! Et, rien à voir avec le film en lui-même, mais voir Zac Efron et Zendaya s’embrasser était vraiment bizarre !!! Pour moi, c’est deux générations de Disney Channel qui n’ont rien à faire ensemble. (Leur relation dans le film n’a aucun intérêt d’ailleurs.)


Voilà tous les films que j’ai regardé entre mai et août. J’espère que vous y aurez éventuellement trouver quelques titres qui vous intéressent ! Et si l’article vous a plu, ça tombe bien, parce que je pensais en refaire un cet été avec tous les films que j’ai réussi à voir pendant l’année universitaire. Stay tuned !

Une réponse

  1. Hey !! Chouette article ! J’aime bien comme format, les reviews sont courtes et sincères, efficaces en somme, c’est rafraîchissant.
    Je savais vraiment plus quoi regarder ces temps-ci, alors cette petite liste de films est partie direct dans mes favoris pour alimenter mes prochaines soirées ! D’accord avec toi pour dire que Ocean’s 8 est le film de l’année (dans la catégorie ‘film gay injustement descendus par la critique’, je sais pas si t’as vu Atomic Blonde ? Un film d’espionnage avec une chouette esthétique et une héroïne badass)
    J’ai hâte de lire ton prochain article en tout cas ! Bon courage pour le taffe à l’université, you can do it !!

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    • Merci beaucoup, ça me fait très plaisir d’avoir un retour positif sur le format ! d’autant plus que je pense le réutiliser à l’occasion ! J’espère que tu trouveras ton bonheur dans la liste… n’hésite pas à m’en donner des nouvelles !
      Atomic Blonde était justement un des films que je voulais regarder dans l’avion et à la place j’ai regardé cette daube de Greatest Showman je suis dégoûtée !!!! il est bel et bien sur ma liste, je le regarderai ASAP !
      Merci merci !!! merci d’avoir laissé un commentaire ! bonne année !

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