Ce que j’ai quand même réussi à regarder en automne 2018…

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Déjà un semestre de passé ! Je radote, je radote, donc vous le savez sûrement déjà mais je suis très prise par la fac et j’ai peu de temps à consacrer au blog, et plus largement, aux anime, donc j’ai l’impression que ces articles sur les sorties de la saison sont de plus en plus courts et de plus en plus tardifs, et je m’en excuse ! Incroyable mais vrai, malgré le rythme effréné de la L2, j’ai quand même réussi à suivre quelques séries, qui sont les suivantes.

La première est bien sûr Tsurune: Kazemai Koukou Kyuudoubu, Tsurune pour les intimes. C’est le dernier anime en date de KyoAni, le premier depuis Free! a mettre en scène un groupe de personnages masculins, et je l’attendais depuis avant même son annonce !!! Comme son nom l’indique, ici, on parle d’un club de tir à l’arc japonais, dit kyûdô, et plus précisément de Minato Narumiya, un habitué de la discipline qui avait rangé son arc un temps à cause d’un incident et qui souffre d’un problème de décoche prématurée depuis. Je ne veux pas trop en parler pour l’instant parce que je suis seulement à l’épisode 5 et même si j’aime déjà beaucoup, je ne suis pas encore aussi emballée que j’aurais pensé l’être mais je pense que ça peut encore venir. Ceci étant dit, je passe quand même un agréable moment devant chaque épisode donc je recommande. Là où j’en suis, les personnages commencent à se rapprocher et à former une vraie équipe, une recette assez classique mais qui marche bien sur moi.

Du même studio, j’ai aussi regardé Liz to Aoi Tori ! Titre que, là aussi, j’attendais depuis longtemps, mais comme on a affaire à un film, j’ai dû prendre mon mal en patience jusqu’à ce qu’il soit disponible, de manière pas forcément légale, ici. Pour rapidement faire les présentations, c’est une sorte de spin-off de l’anime Hibike! Euphonium : le film se passe en même temps que la saison 2 mais se concentre sur les deux personnages qui y ont été introduits, à savoir Mizore et Nozomi.

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Le film est encore mieux que tout ce que j’avais pu espérer !!! Il est de toute beauté… Vous remarquez déjà que l’animation est différente, les traits sont plus doux, c’est plus épurés, les couleurs plus claires/pastels,… sauf quand on est dans le monde de Liz, car le film alterne entre l’univers de Kitauji, et celui de conte de fées de Liz et l’oiseau bleu, où là on est face à quelque chose de beaucoup plus coloré, comme en témoigne l’affiche ci-dessus qui illustre très bien ce contraste.

Le plaisir n’est pas seulement visuelle car la relation entre Mizore et Nozomi vaut aussi le détour !!! De quoi m’aider à me remettre de ma déception quant au « couple » Kumiko x Reina… Hibike! Euphonium, des années après!, a fini par me donner ce que je voulais, ce que j’attendais de lui !!! Celles et ceux qui ont regardé Free! Dive to the Future ne pourront s’empêcher de faire le lien avec la relation Hiyori/Ikuya… je ne veux pas non plus raconter tout le film mais les similitudes sont… frappantes !!!

Quoiqu’il en soit, je recommande chaudement ce film, il est magnifique, j’ai déjà envie de le revoir, et même celles et ceux qui ne connaissent rien à Hibike! Euphonium peuvent l’apprécier : c’est fait pour.

On passe à un anime dont la diffusion s’est terminée il y a à peine quelques jours mais dont je suis encore à peine à l’épisode 7… Gaikotsu Shotenin Honda-san.

Si toutefois vous ne l’avez pas encore regardé, hé bien je le conseille. C’est un format court, les épisodes font une dizaine de minutes, et c’est toujours très chouette. L’aspect qui me plait le plus est que ça soit autobiographique : c’est un vrai libraire qui, derrière son masque de squelette, nous raconte des anecdotes sur son travail et nous apprend plein de choses sur le métier de libraire. C’est aussi intéressant que drôle !

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J’ai également regardé l’épisode spécial d’Aggretsuko, sorti juste à temps pour les fêtes : We Wish You a Metal Christmas ! Un épisode de 20 minutes où Retsuko devient accro à Instagram et devient obsédé par l’idée de renvoyer l’image du réveillon de Noël parfait sur les réseaux sociaux. Un beau cadeau de Noël, avec l’humour d’Aggretsuko comme on l’aime et une fin toute simple qui réchauffe le cœur ; de quoi nous impatienter encore plus pour la saison 2.

Enfin, j’ai terminé un anime qui était en cours déjà depuis la saison dernière… le fameux Banana Fish. Et à partir de maintenant, attention, on va parler de la fin, pas non plus en en dévoilant trop mais assez pour que vous puissiez quand même vous doutez de ce qu’il s’y passe.

Donc, j’ai adoré Banana Fish, comme nous tous.tes, et j’aurais bien sûr voulu une fin heureuse pour nos deux protagonistes mais étant donné le type d’histoire à laquelle nous avions affaire, j’étais aussi préparée à une fin tragique. La fin tragique, on l’a eu, ça n’a pas manqué hahahahahaha, mais… elle fait débat.

Et je fais justement partie de celles et ceux qui ne sont pas satisfait-es ; certes, la lettre d’Eiji était très émouvante, je pourrais encore en avoir la larme à l’œil, mais la fin, pour moi, n’avait aucun impact. Trop rapide ! sorti de nulle part ! et j’oserais même dire… bâclée ? L’épisode était plus long que la norme et on n’a pourtant pas réussi à consacrer plus de trois minutes, les trois dernières !, à une scène aussi importante… Scène qui était de toute façon mal amenée, pas logique, c’était gratuitement tragique et cruel, ça n’avait d’autre intérêt que de nous tirer quelques dernières larmes, mais ça ne prend pas sur moi, c’était trop feignant. J’irai même jusqu’à dire que le message qu’elle renvoie est discutable, et contradictoire avec tout le développement d’Ash.

C’est bien sûr le manga qu’il faudra pointer du doigt, je sais bien que le studio, et Utsumi, la réalisatrice, n’y sont pour rien et n’ont fait qu’être fidèles à l’oeuvre originale, et je suis reconnaissante pour cette adaptation qui était géniale et m’a fait découvrir cette histoire et ces personnages qui sont devenus si importants pour moi au fil des semaines. La barre est placée très haut et je ne suis pas sûre de revoir un aussi bon anime de si tôt !

Et c’est tout ce que j’ai à dire sur Banana Fish et sur les anime de cet automne en général. C’est tout ce que j’ai réussi à regarder ; ce n’est donc un article très intéressant pour vous en termes de « découvertes » mais disons qu’au moins vous savez où j’en suis niveau visionnages… Je ne suis plus le rythme, je ne peux plus me permettre de regarder les nouveaux épisodes à leur sortie, et de moins en moins de nouveautés m’intéressent, donc pour 2019, comme j’en avais déjà parlé dans un article précédent, je pense arrêter les « premières impressions de la saison ». Ca me désole un peu mais je pense que désormais, je ferai seulement un article à la fin de l’année, avec tout ce que j’aurais regardé durant celle-ci (peut-être sous forme de classement). Ca marque un peu la fin d’une époque pour moi, qui le faisait chaque saison sans faute depuis 2011 !

Free! Dive to the Future ! Episodes 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11 et 12 !

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Je ne fais jamais de reviews hebdomadaires… mais là, c’est de Free! qu’on parle ! Après quatre ans d’attente, « Dive to the Future », la troisième saison, a débuté le 11 juillet !, et nous, on se retrouvera toutes les semaines sur cet article pour parler du dernier épisode en date (avec des spoilers, soyez prévenu-e-s) !

On plonge ?

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Bilan des anime du printemps 2018 !

On commence ce bilan avec le meilleur anime de la saison… Rokuhoudou Yotsuiro Biyori. Oui, je sais !… d’où ça sort ça ? je ne l’avais jamais mentionné avant… C’est parce que je l’ai commencé bien tardivement, sur les bons conseils d’Allia et Gareki, que je remercie de m’avoir poussée à regarder cet anime que je considère maintenant comme la perle de ce printemps.

Rokuhoudou est le nom du salon de thé tenu par Sui, Tokitaka, Gure, et Tsubaki. Et ils ne font pas qu’y servir du thé et des pâtisserie !, l’endroit a pour vocation d’être un lieu de calme et de sérénité pour ses client-e-s, qui en ressortent toujours avec une belle leçon de vie. C’est un anime « feel good » comme on dit !, il retransmet bien l’ambiance que le salon de thé cherche à dégager, on s’attache vite aux quatre personnages mais aussi à tous les habitué-e-s de Rokuhoudou ; c’était intéressant de les voir se constituer une clientèle, et se faire une réputation au fil des épisodes. Et si vous êtes amateur-ice-s des anime qui accordent un soin tout particulier à la représentation de la nourriture, vous allez vous régaler.

Rokuhoudou aura donc un peu éclipsé mon autre chouchou de la saison, Wotakoi, qui malgré tout, reste un anime que j’ai beaucoup aimé et dont j’aimerais voir une seconde saison. Quelques déceptions subsistent : la relation de Narumi et Nifuji n’a pas beaucoup avancé, le personnage de Kou est arrivé beaucoup trop tard !!!, et certains moments « fujoshi » étaient un peu gênants à regarder (quand Narumi se met à photographier deux inconnus parce qu’ils « vont bien ensemble » par exemple… si quelqu’un s’identifie à ce genre de comportements… une remise en question s’impose). Les deux premiers problèmes pourraient se régler avec une suite ! J’attends !

Autre suite à laquelle je ne dirais pas non : celle d’Amanchu!, qui en est déjà à sa deuxième saison, mais la fin n’avait rien d’un « adieu », et Pikari, Teko, et les nouveaux personnages d' »Advance » ont encore des histoires à raconter. En tout cas… j’ai beaucoup aimé l’ambiance onirique de cette saison, pas mal d’épisodes se sont passés dans « un rêve », et j’en aurais presque redemandé !, mais toute cette histoire autour de « Peter » s’est traînée sur trop d’épisodes (si au moins ça avait été moins prévisible!!)… + de Teko sorcière s’il-vous-plait !

En parlant de Teko, je me répète, mais super personnage. Tellement bien écrit. Elle aurait mérité une belle histoire d’amour, mais c’est là que Kokoro intervient ! Moi qui disait qu’elles avaient tout d’un couple il y a quelques semaines, voilà qu’un ENFANT vient se mettre en travers. Alors oui, j’ai aussi été un peu chiffonnée par le fait que Teko « soutienne » Kokoro en disant que son amour pour Pikari était différent du sien puisqu’il était un garçon… … mais malgré tout, je ne pense pas que Kokoro soit un réel danger pour leur relation, je ne pense pas qu’il se passera quoi que ce soit de sérieux entre Pikari et lui, et le dernier épisode a bien montré que la relation Teko/Pikari était plus forte que jamais !

Si vous voulez du sérieux, du concret, entre deux filles, tournez-vous peut-être vers Asagao to Kase-san.

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C’est l’adaptation en OVA du manga « yuri » du même nom, ça dure une heure, c’est sorti en salles le 9 juin, et c’est signé Zexcs. Il n’y a pas vraiment d’histoire, on voit juste des bribes de la relation des deux lycéennes, Yamada et Kase. Réalisation au top, c’est mignon, niais, et gay, que demander de plus ? Si je le prends à part, cet anime, je l’ai adoré, et j’ai passé un agréable moment devant. Mais je ne peux pas vous cacher que si je le compare à ce qui se fait d’autre en matière de « yuri », j’ai quand même une petite impression de déjà-vu… et je peux passer outre, parce que c’est quand même au dessus de ce que j’ai l’habitude de voir et… de ne pas aimer (Citrus, Sakura Trick, etc), mais ça reste une énième romance ultra-innocente entre deux lycéennes, saupoudrée de « même si on est deux filles… » (ma kryptonite cette phrase !!! et c’est la première ligne du film !!!), et… c’est pas mon truc (Sakai Kyuta, chargée de l’animation, a d’ailleurs déjà travaillé sur Sakura Trick, mais aussi Strawberry Panic, et même Sono Hanabira). Pourtant, j’ai aimé !, dans le genre, Asagao to Kase-san est vraiment bon, même moi je ne peux le nier.

Pour en revenir aux anime de la saison… je me suis réconciliée avec ce qui me dérangeait chez Persona 5 et Hinamatsuri.

Je continue donc Persona 5, dont on n’est qu’à la moitié puisque la série fait 25 épisodes ; on en reparlera donc à la fin de l’été.

Quant à Hinamatsuri, quelques détails m’avaient un peu choquée, mais je ne les ai pas retrouvés dans la deuxième partie de l’anime. Comme pour Wotakoi, j’espère une suite, car à peine un nouveau personnage a été introduit que l’anime touche déjà à sa fin.

Par contre… mon avis sur Tada-kun wa Koi wo Shinai s’est fait de plus en plus négatif au fil des épisodes. Comme prévu : romance peu crédible, aucune alchimie. Les dernières secondes de l’anime était mignonnes mais je suis restée de marbre parce que je ne crois pas à ce couple. Et tout autour d’eux est tout aussi plat et vide. En 13 épisodes, les personnages secondaires n’ont pas du tout évolué, et en sont toujours au même point qu’au début. J’adorais Ijuin, mais à part veiller sur Tada, qu’a-t-il fait ? existe-t-il en dehors de ce rôle ? J’ai détesté Pin-senpai jusqu’à la dernière seconde, et après tout ce temps, il n’a toujours pas compris qui était HINA, et ignore toujours aussi royalement Hasegawa. Yui, Yamashita, Alec,… toustes sur le banc de touche.

Les romances sont tellement feignantes, et ça m’énerve parce que je suis censée avaler que Tada et Teresa sont amoureux alors que dans le même temps, il faut se battre pour « prouver » que la relation entre Pikari et Teko n’est pas si platonique !!! C’est trop facile pour les hétéros, on laisse une fille et un garçon tous les deux sous la pluie pendant cinq minutes et après je suis censée croire qu’ils s’aiment ?

Après, j’avoue que je suis un peu malhonnête, ils ont eu quelques scènes chouettes ensemble, une (voire deux, si je suis généreuse) conversations profondes où ils ont appris à se connaître (le minimum), et Tada a effectivement changé au contact de Teresa (c’est bien le seul personnage a avoir évolué de toute la série), mais leur relation n’avait rien de romantique.

Je pense qu’on aurait toustes préféré une saison 2 de Nozaki-kun à ça.

 

Enfin, il nous reste Binan Koukou Chikyuu Boeibu Happy Kiss, qui… n’est pas encore tout à fait terminé, il reste un épisode, et l’attendre aurait trop retardé la sortie de cet article donc c’est bien dommage mais on va devoir faire sans.

Dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé, j’aime beaucoup cette franchise et elle ne m’a pas déçue, je préfère même ce groupe au précédent. Je suis juste déçue que l’anime n’ait pas plus exploré les autres personnages et leurs passés. Je doute que le dernier épisode ait le temps de faire ça, d’autant plus qu’on est déjà occupés avec Kyotarô et Ata. Peut-être dans une suite ?

Sinon, j’ai bien aimé l’épisode où les personnages sont changés en petit vieux par un monstre ! Clin d’oeil à l’épisode de la première saison où les magical boys sont transformés en bébés ?

 

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J’étais bien contente de voir un petit caméo du précédent club, mais j’avoue que jusque là je n’avais pas pensé aux années qui les séparaient. Quand les premiers Earth Defensers (qui sont donc des lycéens) rencontrent Kyotarô, Ata et Ryôma, ces derniers sont des tous petits enfants ! Ils ont une génération d’écart ! Yumoto et les autres doivent être des adultes maintenant !!! J’aurais bien aimé les voir se rencontrer autrement que dans un flash back.

 

Et avec ça, nous avons fait le tour ! J’ai regardé un peu plus d’anime que d’habitude, mais j’en ai aussi lâché quelques uns (Mahou Shoujo Ore, Cutie Honey Universe,…). Cet été s’annonce beaucoup moins chargé puisque aucun anime ne m’intéresse vraiment en dehors de Free!, Banana Fish, et la nouvelle saison de Shingeki no Kyojin. Et vous ? Vos attentes pour cet été ? Votre avis sur les anime de ce printemps ? Dites-moi tout, je vous attends dans les commentaires !

 

Impressions de mi-saison sur les anime du printemps 2018 !

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Des impressions de mi-saison, je n’en fais pas systématiquement, mais j’ai entamé beaucoup plus de nouvelles séries que d’habitude le mois dernier, faire le point six épisodes plus tard est de rigueur !

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet… penchons-nous sur des cas un peu spéciaux !

IDOLiSH7 a pris fin… aujourd’hui même ! L’anime avait pris une petite pause avant de diffuser ces deux derniers épisodes, et bien que l’attente fut longue, et le suspens insoutenable, ça valait le coup de patienter ! Après toutes les difficultés rencontrées aussi bien par IDOLiSH7 que par leurs rivaux, TRIGGER, ça ne nous a pas fait de mal de souffler un peu, pour mieux les retrouver. Les retrouver plus forts, plus soudés, et plus victorieux que jamais.

Ahlala, j’étais émue. Ca faisait longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi investie dans une franchise… mais IDOLiSH7 est spécial, et j’aimerais que beaucoup plus de personnes lui donnent une chance et s’en rendent compte. Leur histoire ne fait que commencer donc j’espère les retrouver très vite pour une seconde saison. En attendant une suite, je vais vous sortir un article sur le jeu au plus vite !

Un petit mot aussi sur Aggretsuko qui a eu le droit à une série de 10 épisodes produite par Netflix ! J’adore Aggressive Retsuko depuis… son premier épisode, en avril 2016. L’anime a pris fin le 31 mars de cette année, pour être remplacé par une série co-produite par Netflix. Plus courte, mais avec des épisodes d’un quart-heure et un scénario plus travaillé. Netflix avait l’opportunité d’approfondir le personnage de Retsuko, d’en faire un personnage qui évolue, qui échoue, qui baisse les bras, mais aussi qui se dépasse, qui s’accroche, qui trouve des allié-e-s,… Netflix avait cette opportunité, et n’a pas fait semblant de la saisir ! Je ne connais pas que ce que traverse Retsuko mais j’espère que pour les femmes, en particulier les femmes japonaises, qui travaillent dans ce genre d’environnement, Aggretsuko a pu être libérateur dans la façon dont il dénonce les inégalités sexistes dans le milieu professionnel, et dans la façon dont il montre son héroïne y faire face. En fan de longue date de Retsuko, je suis contente que son univers ait pu être développé ainsi… j’ai l’impression qu’elle rencontre enfin le succès qu’elle mérite à l’étranger !

Comme pour IDOLiSH7, je pense que ça serait dommage de s’arrêter en si bon chemin (surtout avec de nouvelles perspectives amoureuses en vue !), donc j’espère qu’on aura l’occasion de ré-entendre Retsuko s’arracher les cordes vocales dans un futur proche.

Sur ce… on passe aux choses sérieuses. Avec mes partiels, j’ai pris tellement de retard dans tout ce que je suivais que j’ai cru que je n’allais jamais pouvoir sortir cet article à temps. Si je m’en suis sortie, c’est parce qu’il y a certaines séries devant lesquelles on ne voit pas le temps passer..

Wotakoi par exemple ! C’est mignon, c’est rigolo, ça se regarde sans peine. Je suis toujours aussi conquise qu’au premier épisode. Je pense que c’était une bonne idée que l’histoire ne tourne pas autour du pot et les fasse directement sortir ensemble. C’est une approche un peu plus intéressante que ce qu’on a l’habitude de voir. J’étais un peu plus sur la réserve quant à l’autre couple, Koyanagi et Kabakura, qui avait tout du couple d’hétéros qui sont ensemble tu te demandes pourquoi vu qu’ils font que de se prendre la tête, mais à force de voir des aspects un peu plus tendres de leur relation, je commence à m’y faire.

J’ai aussi pris beaucoup de plaisir à enchaîner les épisodes d’Amanachu! Advance. C’est si doux et reposant. C’est attendrissant de voir à quel point la petite Teko a grandi depuis la première saison. Elle se rend enfin compte de tout ce dont elle est capable, elle a trouvé quelque chose (et quelqu’un) qu’elle aime et qui la motive, elle est plus calme et gère mieux les situations de stress. Elle a encore des progrès à faire, mais elle a déjà fait les plus gros changements qu’elle avait à faire sur sa personne et je suis tellement fière d’elle !!! J’ai beaucoup d’affection pour elle. D’autant plus qu’il y a eu un épisode où c’était une sorcière !!! = 100% fait pour moi !

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J’aimerais tant qu’elle et Pikari soient un vrai couple… elles ont déjà TOUT d’un couple ? L’épisode 6 m’a achevé, et j’en redemande.

Boueibu! Happy Kiss aussi se laisse toujours aussi facilement regarder… L’anime n’a pas peur de ressembler à son prédécesseur… et une fois encore, bien qu’ils soient aujourd’hui rivaux, les défenseurs et le conseil étudiant ont un passé commun, des amitiés qui ont mal fini… J’apprécie que cette fois-ci, chaque membre du conseil ait un lien avec un des ~magical boys~, alors que dans les deux premières saisons, on se concentrait sur Atsushi et Kinshirô, pendant que les deux autres membres du conseil étaient un peu en retrait. Aussi, je dois dire que je préfère largement Kyôtarô à Yumoto en leader…

J’ai eu un peu plus de mal avec Persona 5. Maintenant qu’on en a fini avec Kamoshida et que le trio a formé un vrai groupe avec un objectif défini, j’accroche enfin. Je pense que la prochaine intrigue et l’arrivée de nouveaux personnages dans l’équipe vont me plaire.  Certains mécanismes du jeu ont l’air d’être durs à adapter à l’écran, mais j’essaie d’en faire abstraction (tout le concept des donjons avec les trésors à voler et tout ce qui va avec ne me choquerait probablement pas dans le contexte d’un jeu vidéo, mais à l’anime, ça a un peu de mal à passer ; peut-être que c’est juste moi). Pour l’instant, j’essaie aussi de ne pas penser à ce qui reste inexpliqué comme… la « prison mentale » où se trouve Ren, l’application et son origine,… si j’y pense trop, ça rend l’histoire très confuse, mais j’imagine bien qu’on va finir par nous l’expliquer à un moment ou à un autre… en espérant que ça ait du sens…

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J’ai aussi un peu de mal avec Hinamatsuri. Pourtant, c’est toujours aussi drôle qu’au premier épisode, surtout depuis que de nouveaux personnages ont rejoint le cercle de Nitta et Hina. Mais parfois, l’histoire est troooop cruelle pour moi. Encore une fois : c’est peut-être juste moi. Mais j’avoue que j’ai bien du mal à rire de gags tournant autour du fait qu’une gamine soit SDF ? Je trouve que le sujet des sans-abris est traité avec beaucoup de légèreté… voire pas traité du tout… alors que c’est la réalité de beaucoup de gens. Dans l’épisode 6, des initiatives sont enfin prises pour aider Anzu. Elle est très touchante cette enfant, j’espère qu’elle sera heureuse.

Et en parlant de vivre dans la rue, j’ai aussi été choquée que Nitta vire Hina de chez lui dans l’épisode 4. La relation père-fille a été jeté par la fenêtre ! J’ai trouvé ça un peu « out of character » pour lui ? Elle n’est pas facile à vivre, mais c’est une enfant… même s’il ne connait rien de la vie de parent, il l’a prise sous son aile dès le début, s’est attaché, et je pensais qu’il était à un stade où il avait l’habitude d’Hina et de ses frasques, qu’il s’était responsabilisé, et pas qu’il allait la laisser passer la nuit dehors sans trop se préoccuper de sa sécurité. C’est tout juste s’il n’est pas allé se vanter d’enfin l’avoir mise à la porte sans le moindre scrupule !

Bref. Ceci étant dit, j’adore Hitomi (elle est trop drôle !!!).

Je me demande si, à un moment, leurs pouvoirs vont avoir une quelconque utilité dans l’histoire parce que là, j’en viens parfois à complètement oublier qu’elles en ont.

Je ne sais pas trop penser de Tada-kun wa Koi wo Shinai non plus. Dans l’ensemble, j’aime bien. Je me passerais bien de Pin-senpai, qui, très franchement, me dégoûte (Hasegawa mérite tellement mieux ?!), mais sinon, c’est fort sympa. Le problème, c’est que je ne sais pas trop où ça nous emmène. Je pourrais me satisfaire d’un slice of life mais je sens bien que Tada-kun veut être plus que ça. Avec le « secret » (pas très secret) de Teresa sur le point d’être révélé, l’histoire avance un peu, et la romance aussi, sauf que… y’a aucune alchimie entre Tada et Teresa. Tada n’a même pas l’air de s’intéresser à elle ? (Mais « Tada ne tombe pas amoureux » après tout… je me demande si ce titre cache quelque chose ou si c’est juste un titre et qu’il ne faut pas chercher trop loin.) Je ne sais pas ce que ça va donner mais pour le moment, aucune romance ne se me semble crédible (et on est déjà à la moitié de l’anime ?! j’ai du mal à imaginer une histoire romantique se développer à ce stade…)

Mahou Shoujo Ore en revanche, je pense avoir bien cerner la chose et je suis à deux doigts d’arrêter… Je n’étais pas emballée à la base mais à chaque épisode, ça empire. Le flash back de l’épisode 3 s’est étalé, c’était chiant comme la mort, le rythme était terrible. L’épisode 5 était une critique acerbe de l’industrie de l’anime, un « stand alone » qui ne mâchait pas ses mots et c’est bien beau mais en attendant, l’histoire, qui était déjà au point mort, n’avance pas du tout. Et avec l’épisode 6, je pense que j’arrive enfin à ma limite.

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Dans le manga, Sakuyo, amoureuse de l’héroïne, était déjà représentée comme une « predatory lesbian ». Ca ne s’arrange pas avec l’anime, au point que dans l’épisode 6, Saki angoisse à l’idée de passer la nuit au même endroit que sa meilleure amie (on la voit même s’imaginer les détails de sa possible agression sexuelle). Certes, il était clair dès le premier épisode que Mahou Shoujo Ore n’était pas une référence sur les questions de genre et de sexualité, mais là, sachant qu’on souffre déjà suffisamment de ce genre de stéréotypes, c’est carrément insultant, et, appelons un chat un chat, homophobe.

Enfin, je n’ai rien contre Uma Musume mais je peine à avancer. Le concept me plait mais j’ai du mal à m’attacher aux personnages et je stagne à l’épisode 3. Je compte quand même m’accrocher encore un peu… pas sûre que j’en fasse de même avec Cutie Honey Universe. J’en suis aussi à l’épisode 3 et j’ai l’impression qu’il ne se passe rien. Quant à Dorei-ku, je ne l’ai pas officiellement « drop » sur MyAnimeList mais c’est tout comme. C’était le seul anime de ma liste de ce printemps que je savais que je n’allais pas continuer après visionnage du premier épisode. J’ai poussé jusqu’au 2 qui n’a fait que me conforter dans ma décision.

Et vous ?! Que suivez-vous cette saison ? Des coups de cœur ? des déceptions ? dites-moi tout ! Aussi, si vous suivez Uma Musume ou Cutie Honey Universe, n’hésitez pas à me dire si ça vaut le coup de continuer !

 

Impressions sur les films Free! Timeless Medley et Take Your Marks !

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Je suis toujours heureuse de vous retrouver pour un nouvel article, mais aujourd’hui je le suis tout particulièrement, parce qu’on va parler de Free! !!! Mon sujet préféré…

Vous n’êtes pas sans savoir que trois longs-métrages sont sortis au courant de l’année dernière. Pour nous, fans français, l’attente fut longue : il aura fallu attendre la sortie des DVD/BD de chacun des films pour enfin profiter de la trilogie complète. Aujourd’hui, je suis là pour vous dire si l’attente en valait la peine ou non !*

*spoiler alert : je suis rarement objective quand il s’agit de Free!, surtout après avoir attendu aussi longtemps pour un peu de nouveauté, donc pas trop de suspens quant à ma réponse… ça va être un grand oui…

Les films Timeless Medley, « Kizuna » et « Yakusoku », sont en fait des « recap movies », c’est-à-dire qu’ils récapitulent les événements des saisons précédentes (plus particulièrement la deuxième) et ont peu de scènes inédites. Il n’y a donc pas tant de choses à dire dessus. Néanmoins !…

Kizuna, qui se concentre sur l’équipe d’Iwatobi, avait quand même quelques scènes intéressantes. Notamment, un adorable montage MakoHaru retraçant leur rencontre, et les années passées ensemble qui ont suivi. On a toujours eu l’habitude de voir Makoto tendre sa main à Haru ; après ce flash-back, on voit ce geste d’un nouvel œil. En effet, alors qu’ils ne se connaissaient même pas, Haru fut le premier à aider Makoto à se relever, geste qui l’a visiblement touché puisqu’il lui rend maintenant la pareille dès qu’il en a l’occasion. Sacré moment pour tous les fans du pairing !

Ceci étant dit, ma préférence va quand même à Yakusoku, centré sur Samezuka. Le gros des scènes inédites mettaient en scène le passé de Rin et sa famille. On fait enfin la connaissance de son défunt père. Les larmes ont coulé ! je ne vous le cache pas !

On a aussi un petit aperçu de l’enfance de Sousuke, et de comment il a vécu le départ de Rin dans une autre école (et plus tard, carrément dans un autre pays). Le voir fist bumper dans le vide m’a fait beaucoup de peine, je me suis rendu compte que la décision de Rin était quand même un peu un bitch move. Il a pris sa décision sans prévenir ! Et après, il n’a presque plus jamais donné de nouvelles ! Ca m’a déchiré le cœur de voir Sousuke se sentir abandonné. Vous l’aurez compris, j’ai trouvé ce deuxième film largement plus poignant que le premier !

D’ailleurs, no tea, no shade, mais en regardant les deux films à la suite, je me suis aperçue que les personnages de Samezuka et leurs relations avaient bien mieux travaillés et développés que ceux d’Iwatobi… Probablement parce qu’Iwatobi avait eu son heure de gloire dans la première saison, mais quand même ! Je suis peut-être la seule avoir eu cette impression, mais en tout cas, j’ai été beaucoup plus touché par Samezuka, les épreuves qu’ils ont eu à surmonter, et leur chemin pour devenir une équipe mais aussi des amis proches, que par Haru et… la résolution douteuse de son arc. Je pensais qu’en revoyant ces scènes, j’allais peut-être mieux comprendre la décision d’Haru, qui m’avait paru si absurde à l’époque, hé bien… rien à faire, je trouve toujours que sa décision de passer pro n’est pas en accord avec son caractère et tout ce qui nous avait été montré plus tôt dans la saison, mais hé, je m’y fais.

Yakusoku avait aussi un petit avantage par rapport à Kizuna grâce à sa fin : elle introduit Asahi, Ikuya et, le petit nouveau, son colocataire Hiyori. Ils sont si grands maintenant ! Et on termine sur Makoto et Haru, qui font leurs premiers pas vers le futur… à Tôkyô ! Très belle scène, qui prépare le terrain pour Take Your Marks…

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Vous connaissez mon histoire avec Take Your Marks, mais je la re-raconte pour celles et ceux qui débarqueraient. Quand le film a été annoncé, j’étais au septième ciel. Tout ce que je voulais depuis la fin de la deuxième saison, c’était… un épilogue. Qu’est-ce que j’ai radoté avec ça ! Mais je voulais vraiment savoir ce qu’ils étaient devenus, les voir adultes, les voir… poursuivre leurs rêves, et voir Sousuke trouver le sien. Je pensais que Take Your Marks allait me donner ça, jusqu’à ce qu’on apprenne que le film allait reprendre pile là où la saison 2 s’était arrêté pour ne… pas aller beaucoup plus loin.

Puis entre temps, la saison 3 a été annoncée ! Et depuis, tout va mieux ! J’ai fait la paix avec Take Your Marks, et j’étais prête à l’apprécier à sa juste valeur.

Le film est divisé en quatre « épisodes ». On est dans un esprit très slice of life. Dans la première, Haruka, qui va bientôt commencer son année universitaire à Tôkyô, se cherche un appartement à la capitale (accompagné de Makoto, bien sûr). Et comme le monde est petit, leur agent immobilier n’est autre que Kisumi !

Tout ça, ça a vraiment résonné avec moi. En particulier le personnage de Makoto ! Il y a encore pas si longtemps, j’étais dans la même situation : j’ai déménagé dans une nouvelle ville pour faire mes études,  j’ai eu des moments de doute, mais j’ai vite été confortée dans mes choix. C’est assez sympa de voir des personnages avec qui j’ai un peu grandi passer par les mêmes étapes que moi. …Dans le même temps, j’ai réellement l’impression de voir… mes enfants grandir… Voir Haru (et plus tard, Rin) derrière un volant, ça me fait tout drôle. Ils deviennent adultes !

La deuxième partie était celle que j’attendais le plus ! Rin, Sousuke, Nitori et Momo… aux sources chaudes ! Je ne me lasse pas de les voir interagir tous ensemble. Nitori et Momo qui mettent tout en oeuvre pour surprendre leurs aînés, Sousuke qui taquine Momo, Nitori qui exprime sa gratitude à Sousuke,… Tous des anges !

Ils y font aussi la rencontre de Natsuya. Sa conversation avec Sousuke était un de mes moments préférés de Take Your Marks. On n’est toujours pas plus avancés sur ce que Sousuke va faire de son futur, mais après cet épisode, on sait au moins que Sousuke a retrouvé la motivation qu’il avait perdue, et qu’après les mots de Natsuya, il se rend compte qu’il peut toujours rester dans le milieu de la compétition, même si ce n’est pas de la manière dont il l’avait imaginé. Ca serait intéressant que Sousuke rencontre Nao, maintenant devenu médecin sportif, dans le cadre de sa réhabilitation.

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Dans l’épisode suivant, Nagisa, Rei et Gou s’affairent à filmer un court-métrage promotionnel pour le club de natation. Objectif : recruter plein de nouveaux membres à la rentrée ! Pour ce faire, ils reprennent le setting de « Futur Fish », le générique de fin de la saison 2 ! Petit instant nostalgie !

J’ai moins de choses à dire sur cette partie. Plein de moments très drôles, mais je retiens surtout l’apparition de Asahi (qui est toujours aussi proche de Kisumi !), et la scène entre Haru et Rei (et un certain papillon). Alors qu’il s’apprête à laisser ses plus jeunes camarades derrière lui, j’ai trouvé Haru très doux, plus souriant que d’habitude, si gentil. Si quelqu’un pouvait apaiser l’esprit de Rei, c’était bien lui.

On termine sur un épisode qui se résume à un gros quiproquo. Les personnages préparent une surprise à Rin avant son départ pour l’Australie, ce qui va conduire à toute une série de malentendus. On rigole bien tout du long, mais quand on approche de la fin… les larmes montent… Je ne vous spoilerai pas ladite surprise, je vais juste vous dire qu’elle était réussite.

Dans la continuité de l’épisode précédent, Haru était très expressif, bon, et honnête avec ses sentiments. Lui aussi a été pris dans un malentendu, et lors de sa conversation avec Rin, où il était dans tous ses états!, on peut vraiment voir à quel point son personnage a évolué.

Puis d’un coup, c’était la fin ! On ne voit pas le temps passer… J’aurais voulu que le film dure encore une heure de plus, voire même carrément deux, mais bon… pas la peine d’être gourmande, la saison 3 n’a jamais été aussi proche ! Ca ne fait que commencer !!! Je trépigne d’impatience à l’idée que les chemins des personnages de l’anime original  et des personnages d’High☆Speed! ne se recroisent enfin. Je visualise déjà l’équipe d’Haru et Ikuya…

Mentions spéciales aux génériques. L’opening reprend des plans de la publicité avec laquelle tout a commencé ! Et l’ending déguise les personnages en Elvis Presley. Mention spéciale aussi à Steve Matsuoka, le gros chat. Il le vaut bien.

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Je conclus avec le visuel de la saison 3, posté hier pour fêter l’anniversaire du tout premier visuel, révélé il y a 5 ans… déjà !

Enfin, un sage conseil : regardez vite High☆Speed! si vous voulez espérer comprendre la nouvelle saison !

Premières impressions sur les anime du printemps 2018 !

C’est le printemps, les fleurs bourgeonnent et… les nouveaux articles aussi visiblement ! On se retrouve déjà, et je ne pense pas avoir besoin de vous expliquer pourquoi. Une précision cependant : d’habitude, je parle des nouveaux anime dans leur ordre de diffusion, mais comme cette fois-ci, j’ai tout regardé en un week-end et complètement dans le désordre, je vais en parler dans l’ordre où j’ai vu chaque pilote. Et on s’y met sans plus attendre ! parce qu’on a de quoi faire. Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas commencé autant de nouvelles séries, mais plein de choses m’intéressaient et je me suis dit que, au risque de ne pas en finir certaines, je n’allais pas me limiter.

J’ai démarré mon marathon des anime du printemps avec une adaptation que j’attendais avec impatience : Wotaku ni Koi wa Muzukashii. Ca aurait pu être une romance entre deux amis d’enfance tout ce qu’il y a de plus banal, mais Momose Narumi et Nifuji Hirotaka ont un autre point commun : ce sont des « otaku ». Si Nifuji ne se cache pas de son intérêt pour les jeux-vidéos, notre héroïne est quant à elle bien déterminée à ne pas laisser sa nature de fujoshi être découverte par quiconque dans sa nouvelle entreprise. Pas de bol, elle tombe nez-à-nez avec Nifuji, ami d’enfance et nouveau collègue, qui, même s’ils se sont perdus de vue depuis le collège, connait son secret et pourrait très bien griller sa couverture.

100% convaincue par ce premier épisode de Wotakoi qui réunit un peu de tout ce que j’aime. Je ne sais pas si la comparaison a vraiment lieu d’être mais ça m’a un peu rappelé Gekkan Shoujo Nozaki-kun, dans le sens où la romance est mignonne comme tout mais pas exactement « romantique » parce que… la comédie repose en partie sur le fait que ça ne soit pas le fort des personnages. La différence, c’est que là, ils sortent ensemble, et dès le premier épisode. Et je pense que ça va être très intéressant de voir leur relation, et surtout leurs sentiments, se développer petit à petit. De même pour celles des personnages secondaires qui, du peu qu’on en a vu, me plaisent déjà beaucoup.

Et l’autre chose que j’ai adoré, c’est évidemment que, parmi tous les anime sur des fans d’anime, c’est celui qui m’a le plus parlé jusque là. Le fait que l’héroïne ne soit ni une lycéenne, ni un stéréotype, aide sûrement. Je suis justement dans une période de ma vie où je peux… comprendre sa démarche, et je me reconnais en elle dans des détails tout simple (comme son porte-clé Kiyomitsu ?!), puis surtout, certaines conversations me paraissent très réalistes (en particulier tout ce qui touche aux relations).

Cependant, j’ai remarqué que plus d’une personne avait été déçue par cette adaptation ; comme je n’ai pas lu le manga, je n’ai pas vraiment de moyen de comparaison mais je peux comprendre la déception puisque je crois que c’est un peu ce qui est en train de m’arriver avec Mahou Shoujo Ore.

Aussi « objectivement » qu’on puisse l’être en parlant d’anime, je pense qu’on peut dire que ce premier épisode est réussi. Et pour quelqu’un qui découvre l’histoire, c’est cocasse, c’est fun, « haha le quatrième mur, la maman magical girl, la mascotte yakuza, et la cerise sur le gâteau, l’héroïne se transforme en mec baraqué », le concept est drôle et l’exécution l’est tout autant. Mais pour moi qui ai découvert le manga quand l’anime a été annoncé, il y a bien des années de ça (2012? 2013?), et qui l’ai relu quand il est sorti chez nous l’année dernière sous le nom de « Magical Girl Boy »… tout ça sent un peu le réchauffé, et je suis déjà un peu « over it » alors que ça vient à peine de commencer.

Et ce que certains ont ressenti avec Wotakoi, je le ressens ici avec Mahou Shoujo Ore : même si les animateurs ne sont fait plaisir avec les expressions faciales de Saki, la plupart des blagues, des « gags », étaient mal délivrés et ne m’ont pas fait autant rire que dans le manga.

Ceci étant dit, je reste curieuse de voir le contenu « original » de l’anime : le manga ne faisant actuellement que deux tomes, l’adaptation va devoir innover et j’ai hâte de voir ce que ça va donner.

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Si vous non plus, Mahou Shoujo Ore ne vous dit trop rien, nulle inquiétude… il y a un autre anime de magical boys cette saison ! Et ce n’est autre que la suite de Binan Koukou Chikyuu Boeibu LOVE!. Ou « spin-off », devrait-on dire ? Alors que je pensais en avoir fini avec Boeibu, alors que la boucle était bouclée !, arrive… Happy Kiss. Et ce n’est pas pour me déplaire.

On avait fait le tour, avec notre cast original. La seule solution pour se renouveler, c’était celle-ci : même concept, nouveaux personnages. J’étais toute excitée de retrouver cet univers, cet humour absurde, mais avec de nouvelles têtes. Je les adore déjà ! Le chara-design est encore plus coloré qu’avant, et les nouvelles tenues sont plus travaillées et originales. Je ne parle même pas des transformations !!! J’adore l’idée du baise-main à la mascotte pour se transformer. D’ailleurs, maintenant même les mascottes sont des bishounen… et Karls est aussi mignon en loutre qu’en humain. Et cette fois-ci, ce n’est plus l’amour qu’on cherche à propager, mais le bonheur ! Nuance !

Je vais suivre Happy Kiss avec beaucoup d’enthousiasme, et en espérant que la série continue à se réinventer, parce que si pour l’instant, c’est frais et différent, l’histoire est à priori un copié/collé de ce qu’on connait : le club VS le conseil étudiant, deux frères venus d’une autre galaxie qui s’affrontent pour la domination du monde, blabla… S’ils veulent garder cette trame-là, soit, mais il va falloir redoubler d’efforts pour se démarquer.

Si plus tôt, je parlais de Wotakoi en disant que ça me rappelait Gekkan Shoujo Nozaki-kun, la comparaison avec Tada-kun wa Koi wo Shinai est encore plus appropriée. Même studio, même staff, même Namakura Yuichi ! Production originale de Doga Kobo, cet anime met en scène un lycéen tout à fait banal, Tada Mitsuyoshi, et une étrangère, blonde aux yeux bleus, Teresa Wagner. En visite au Japon pour la première fois, elle est un peu tête en l’air et aurait connu bien des soucis si elle n’était pas tombée à plusieurs reprises sur Tada au cours de sa journée. Tout a commencé avec une photo. Et de fil en aiguille, Teresa se retrouve assise au comptoir du café du grand-père Tada. Et oh ! énième coïncidence ! l’hôtel où elle loge est littéralement la porte à côté. Comme s’ils avaient été faits pour se rencontrer, et ne plus se quitter.

Dès les premières secondes, des plans magnifiques. C’est beau et c’est propre. Les personnages sont sympathiques. Un peu clichés, mais des clichés qui fonctionnent bien. Teresa est attachante avec ses références à « Rainbow Shôgun », et Kaoru est un dragueur imbu de lui-même comme on en a vu d’autre, mais avec l’excellente performance de Miyano Mamoru, on ne peut que l’adorer. Les autres personnages vont avoir besoin d’être un peu plus creusés pour être intéressants, mais le tout dans le tout, on passe un moment très agréable devant le premier épisode.

Mais l’anime ne se basant sur aucun support pré-existant, dur de prédire ce qui nous attend. De toute évidence, Teresa a du sang royal, mais pour une raison x, elle se retrouve au Japon, avec l’intention de mener un train de vie assez modeste. Mystère, mystère. Et à voir la situation familiale de Tada, dont les parents sont décédés, des thèmes plus sérieux risquent d’être abordés. Le potentiel est là donc je suis assez optimiste pour la suite mais je suis dubitative quant à la romance. A priori, pas tant d’alchimie que ça entre nos deux protagonistes, même le « destin » semble les lier. De plus, Tada ne « tombe jamais amoureux »… ça ne va pas être si simple.

A suivre de près.

Je ne sais même pas ce qui m’a poussé à regarder Devil’s Line, mais en tout cas, c’était une mauvaise idée. Je préfère ne pas trop en dire au risque de vous gâcher la « révélation » en fin d’épisode, donc gardons les choses simples : les vampires sont pas gentils, ils tuent des gens. C’est une histoire parmi tant d’autres de vampires qui essaient de s’intégrer à la société mais qui ne peuvent pas lutter contre leur nature, leur soif de sang, blabla. C’est surtout un bon prétexte pour mettre en scène des agressions sexuelles.

C’était… moche, grotesque, chiant, et vu et revu. Une perte de temps.

Après cette daube, j’avais besoin d’enchaîner sur une valeur sûre. C’était l’heure d’Amanchu! Advance. Seconde saison d’un anime que j’avais beaucoup aimé lors de sa diffusion il y a deux ans. On parle de plongée, d’anxiété, d’amitié. C’est d’une douceur sans nom. Un épisode aura suffit à confirmer que cette saison encore, la relation entre Teko et Peko sera toujours aussi attendrissante.

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Cutie Honey Universe est un anime qui me faisait très envie cette saison. C’est coloré comme j’aime ! Mais c’est surtout une adaptation du manga de 1973 qui, comme DEVILMAN crybaby avant lui, célèbre les 50 ans de carrière de Go Nagai.

Le saga suit Kisaragi Honey. Sous ses airs de lycéenne normale, c’est une androïde capable de prendre multiples formes, qui combat une organisation répondant au nom de « Panther Claw ».

J’avoue ne pas être très familière avec le travail de Go Nagai, mais après avoir regardé Devilman, je suis quand même capable de reconnaître sa patte ! On reconnait notamment ses monstres, et… son goût pour l’érotisme. Et le saphisme visiblement. C’est la première chose qui a attiré mon attention : c’est très gay, on voit des filles qui s’embrassent dès la première scène, et deux profs qui couchent ensemble seulement quelques minutes plus tard, et… une tension homoérotique assez omniprésente. Je crois bien que toutes les filles sont lesbiennes, de façon plus ou moins explicite. Seulement voilà, tout n’est que pour le « male gaze ». J’aimerais en profiter malgré la fétichisation, mais parfois, c’est le malaise.

En parlant de malaise.. le fanservice, c’est un peu « le truc » de Cutie Honey ; en plus d’être une ébauche du genre magical girl, c’est aussi l’une des premières séries à avoir fait dans le fanservice à outrance. Aujourd’hui, c’est quelque chose qui ne surprend plus, et pourtant… certaines scènes… ne laissent pas de glace… mais ça se veut très absurde et exagéré ! et ça fonctionne !

Je vais pas vous mentir, j’ai trouvé ça très fun, très flashy, mais ça va nécessiter que j’éteigne mon cerveau pour pleinement apprécier ça sans prise de tête.

On passe à quelque chose d’un peu plus « tout public » ! Hinamatsuri, adorable histoire d’un yakuza qui se retrouve à héberger une gamine aux pouvoirs surnaturels après que celle-ci se soit écrasée dans son salon, avec l’intention de s’y installer. D’où elle sort, comment elle est arrivée là, ce qu’elle est vraiment et ce qu’elle veut,… Nitta n’a pas les réponses à ces questions, mais répond à ses caprices après s’être rendu compte que malgré les apparences, celle qu’il a nommée « Hina » est bien plus forte que lui.

C’est très chou. L’épisode est bien rythmé, on ne s’ennuie pas. Quand on a fini de rigoler, on nous envoie tout de suite une séquence émotion où Hina craint d’être une fois de plus manipulée et utilisée par un adulte, pour finalement se rendre compte que Nitta se soucie vraiment d’elle. C’est toujours attendrissant, le gros dur qui joue au papa, non ?

Au début, je me méfiais un peu : c’est quand même une enfant ! qui sort nue de sa capsule ! J’avais peur que ça soit ce genre d’anime. Mais fausse alerte. Pas de « loli fanservice », pas d’ambiguïté entre les deux. C’est très léger, et très drôle ! Je suis positive pour l’instant. Hâte de voir comment ça évoluera une fois que de nouveaux personnages se rajouteront au tableau.

Même après Devil’s Line, j’ai quand même eu le courage de tenter l’adaptation de Dorei-ku. Je me lance souvent dans des anime sans même en avoir lu un synopsis, mais là, je savais quand même qu’il s’agissait d’esclavage. Et en effet, l’intrigue tourne autour d’un appareil qui ressemble un peu à un bête appareil dentaire, le « SCM » « Slave Control Method ». Quand deux personnes le portent et s’affrontent d’une manière ou d’une autre (notamment des jeux d’argent apparemment), le perdant devient l’esclave de l’autre. Le SCM injecte une substance dans le cerveau qui empêche de désobéir au nouveau « maître ». Là encore, on a un prétexte tout trouvé pour faire des misères aux personnages féminins. TW ! Soyez prévenus avant de regarder l’épisode : il y a une scène de viol. Et l’anime risque de devenir de plus en plus dérangeant au fil des épisodes.

Voilà, ça vous donne une idée.

Je ne suis pas trop à l’aise avec ce qu’il se passe dans cet anime… Pas que je sois particulièrement sensible, j’ai vu pire, mais c’est la façon dont certains points sont traités qui ne me plaisent pas trop. Des personnages féminins qui sont très sexualisés, un personnage qui fait semblant d’être gay… C’est pas pour moi tout ça. C’était cependant très satisfaisant de voir une fille prendre sa revanche sur son viol et le torturer comme il se doit, mais j’avais la sale impression que l’anime essayait un peu d’inverser les rôles et de montrer que les deux pouvaient être tout aussi cruels l’un que l’autre alors que… bon… …

Dans l’absolu, j’ai rien contre ces séries un peu « fucked up » qui font dans la provocation, mais l’erreur, c’est vraiment de se prendre trop au sérieux, c’est que Doreiku fait… Si je le compare à Kakegurui par exemple (qui a un concept un peu similaire), c’était très sexuel mais complètement exagéré et assumé, et les situations étaient poussées à l’extrême, c’était absurde et irréaliste, mais c’était le but, et la série ne prétendait pas être plus que ce qu’elle était. C’était du divertissement, et pas une analyse du comportement humain ou je ne sais quoi. Doreiku essaie de faire ça, il veut nous faire croire qu’il est plus profond qu’il ne l’est vraiment, et ça ne marche pas.

Je ne sais pas encore si je vais continuer ou non.

Ce que je vais continuer en revanche, c’est l’adaptation de Persona 5 ! Le jeu, de la célèbre franchise Persona, a fait un carton lors de sa sortie en 2016. Jamais je n’avais été autant tentée par un opus de la saga, mais n’ayant pas de PS4, je n’ai finalement jamais pu en profiter. Et je n’étais pas sûre que l’anime soit l’occasion de le découvrir… les adaptations de jeux-vidéos sont souvent bâclées ou tout simplement mal foutues (c’est dur d’adapter un jeu et ses mécaniques au format anime, je le conçois). Les adaptations des jeux Persona en particulier n’ont pas la meilleur des réputations.

Mais Persona 5 pourrait bien être l’exception.

Je ne sais pas si je suis en mesure de vous expliquer tout ce qu’il s’est passé. L’épisode commence sur l’arrestation de Joker (qui est trop beau, au passage). Drogué, tabassé, il finit par révéler son identité : Amamiya Ren. A un moment, une femme (une inspectrice je suppose ?) débarque, vraisemblablement exaspérée par les méthodes de ses collègues. Elle le rassure en lui disant que ses acolytes n’ont pas été arrêtés, et essaie de le faire parler. A ce moment-là, un papillon apparaît, une voix lui parle d’espoir ou je ne sais quoi, et à la scène suivante, on le retrouve sous une apparence de lycéen binoclard (toujours trop beau) qui n’a pas l’air de pouvoir faire de mal à une mouche. Mais il ne faut jamais se fier aux apparences : si Ren est transféré à l’académie Shujin en plein milieu d’année, c’est dans le cadre de sa probation…

Je compte sur les prochains épisodes pour m’éclairer sur tout ce qu’il s’est passé en suite, parce que c’était pas très clair, mais au moins, c’était chouette. On accroche très rapidement. Et c’est beau ! J’ai été impressionnée par la qualité de l’animation. Je pense que pour quelqu’un qui a joué au jeu, ça doit paraître très rushé, mais pour quelqu’un qui découvre l’histoire, je n’ai pas l’impression que ça aille trop vite, ni de passer à côté de trop d’éléments importants. Prometteur ! J’espère ne pas me tromper !

J’ai décidé de terminer en beauté avec Uma Musume: Pretty Derby. Je connaissais Uma Musume, on en a pas mal parlé quand l’ONA est sorti en 2016, mais je ne savais pas trop ce que ça valait. Pour moi, c’était un exemple parmi tant d’autres d’anime « wtf »… rappelons quand même qu’il s’agit de filles-chevaux de course-idols. Je ne prenais pas le titre au sérieux, et je me disais qu’au pire c’était du fanservice qui répondait à un fétiche un peu trop précis. Ah, qu’on peut juger vite parfois !

L’anime suit Special Week, venue à la grande ville pour devenir le meilleur cheval de course du Japon. En bonne paysanne, elle est complètement paumée, en plus d’être maladroite de nature. Mais qu’est-ce qu’elle est mimi ! Pleine de rêves et d’espoir, naïve mais de bonne volonté. J’adore que, malgré son apparence humaine, on nous rappelle que c’est bel et bien un cheval par le biais de petits détails, comme le fait qu’elle donne un coup de patte arrière à l’entraîneur pervers (redoutable!).

Contre toute attente, l’anime est très sérieux ! Bon, ça reste très léger, et derrière le concept unique, ça a tous les codes d’un anime d’idols et d’un anime de sport banal, mais on voit que l’équipe derrière va jusqu’au bout de l’idée et prend la chose à coeur: tous les personnages sont nommés d’après de vrais chevaux de course, et se base sur l’Histoire de la course de chevaux au Japon pour les courses et leur issue. On appréciera le souci du détail !

Je le souhaite de réaliser son rêve, à la petite Special Week. Je pense que je vais bien m’amuser en suivant l’anime.


12 anime ! Ca rigole pas ! Pas sûre qu’il en reste autant à la fin de la saison… Et vous, qu’allez-vous suivre cette saison ? Je veux tout savoir !

Bilan des anime de l’hiver 2018 !

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Alors que la saison s’achève, je vous propose mon modeste bilan des quelques anime que j’ai suivi en ce début d’année. J’ai cru que cet article n’allait jamais paraître parce que j’ai eu bien du mal à trouver du temps pour terminer ces séries ! Mais nous y voilà, et aujourd’hui, je vous propose de faire quelque chose que j’ai le souvenir d’avoir déjà au moins une fois : un petit classement ! Rien qui se prétendrait être objectif bien sûr, je vais juste aller de l’anime que j’ai pris le plus de plaisir à suivre à celui qui m’a le plus déçue. C’est parti !

1 — IDOLiSH7

Je n’avais même pas prévu de regarder IDOLiSH7 ! J’ai failli passer à côté de ce qui est aujourd’hui en tête de ce classement !! La franchise étant très appréciée, et l’anime ayant bénéficié d’une incroyable promo’ au Japon, je me suis décidée à jeter un coup d’œil pour voir de quoi il en retournait… mais jamais je n’aurais pensé autant accrocher !

Cet anime, j’ai bien sûr continué à y trouver ce que j’avais aimé dès le premier épisode : un univers coloré, des personnages attachants, une touche d’humour,… mais à côté de ça, j’ai aussi été surprise par toutes sortes de révélations et rebondissements, des difficultés et des sacrifices, des conflits et des rivalités non seulement au sein de l’industrie du divertissement mais aussi au sein de familles ! La famille, qui est d’ailleurs un thème central dans IDOLiSH7 ! Si dans beaucoup d’anime de ce genre, les familles des personnages sont tout juste mentionnées, elles sont ici une place très importante dans la vie, et dans le développement, de chacun des personnages.

Personnages qui, soit dit en passant, sont tous multidimensionnels, attachants, et développés bien au-delà des archétypiques qu’ils sont censés incarner. J’ai aimé chacun d’entre eux, et j’ai aimé les voir évoluer ensemble. Leurs relations ne sont pas toujours évidentes, il y a des rivalité parfois entre les membres, parfois entre les groupes, et certains personnages ont vraiment dû prendre le temps d’apprendre à se connaître pour s’entendre, mais au bout du compte, ils ont tant d’amitié, et de soutient, à s’apporter les uns aux autres.

Et ils m’en ont vraiment fait voir de toutes les couleurs. Les personnages sont confrontés à tellement de coups durs, autant dans leur vie professionnelle que personnelle, que bien que l’anime soit agréable à regarder, drôle, et souvent « feel good », il ne manque pas non plus de « angst », si bien que le dernier épisode a réussi à m’arracher une petite larme. Et avec une fin pareille, je me demande comment je vais tenir jusqu’aux derniers épisodes qui ne seront diffusés qu’en mai !

En tout cas, avec SideM il y a peu, et IDOLiSH7 maintenant, il n’y a plus de raison de mépriser et ignorer les anime d’idols ! Il y a du très bon dans cette catégorie ! Ici, on voit qu’un soin tout particulier a été apporté à l’écriture, et c’est une bouffée d’air frais.

2 — Violet Evergarden

Impressionnante remontée dans ce classement pour Violet Evergarden auquel j’ai eu, je l’avoue, bien du mal à accrocher. Bien sûr, dès le début, c’était à tomber par terre visuellement, mais ça n’a pas suffit pour que je me sente concernée par ce qu’il se passait à l’écran. Aussi, plus le temps passait, plus je me sentais frustrée par le fait qu’on cache une si terrible vérité à Violet, j’étais pas sûre que ça lui rende service…

Si la première moitié de l’anime m’a donc laissé plus ou moins indifférente, je n’ai pas arrêté de pleurer comme un bébé pendant la deuxième moitié. Quand Violet a enfin su ce qui était arrivé à son Major, et qu’on a vu leurs derniers moments ensemble, quelque chose s’est… débloqué. Débloqué dans l’anime, débloqué en moi, je ne sais pas. Mais à partir de ce moment-là, j’ai enfin pu apprécier le personnage principal à sa juste valeur.

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Personnage principal qui, pour revenir sur mon article de premières impressions, n’est finalement pas du tout un robot ! Et les poupées sont bien humaines aussi ! Je ne sais pas ce qui m’a donné l’impression du contraire… quoiqu’il en soit… le fait est que Violet est quand même « une arme », et bien qu’elle ne soit pas dépourvue d’un cœur ou d’émotion comme une machine le serait, elle a quand même du mal à s’exprimer et à mettre des mots sur ce qu’elle ressent. Par conséquent, quand elle commence sa nouvelle vie après une vie entière passée dans l’armée, elle est comme vide, impassible, incapable de comprendre les sentiments d’autrui,… ça avait tendance à frustrer aussi bien les gens autour d’elle que les spectateurs.

Mais de par son nouveau métier, Violet a finalement pu voir, et comprendre, l’amour, sous toutes ses formes. Tout ce qu’elle fait, elle le fait dans le but de comprendre les derniers mots du major, et chaque épisode, elle se rapproche un peu plus de ce but. Petit à petit, « l’arme » qui ne savait que répondre aux ordres est devenue si humaine qu’elle n’arrive même plus à contenir ses émotions. Rien que de repenser à tout le chemin qu’elle a fait pour en arriver là, je suis dans tous mes états ! C’était une très belle histoire.

3 — Sanrio Danshi

Sanrio Danshi… Sanrio Danshi… pour être cohérente avec l’éloge que j’en faisais au début de la saison, j’aurais dû le placer en number one dans cette liste mais… je dois reconnaître que la série s’est assez vite essoufflée. Et son animation avec ! En soi, ça reste « mon truc » ; j’ai toujours bien aimé la licence Sanrio Danshi, et l’anime déborde de bons sentiments et de mignonneries. L’épisode où la petite bande de copains se rend à Puroland m’a tout simplement fait fondre ! Même si je n’ai jamais vraiment cru qu’il avait le potentiel d’être LE meilleur anime de la saison, je pensais qu’il allait bien se défendre ! Les premiers épisodes allaient dans ce sens, en tout cas.

Le problème, c’est qu’à partir du moment où ils se sont mis en tête d’organiser quelque chose pour le festival culturel du lycée, ça a commencé à devenir très « fouillis ». Toute l’histoire s’est articulée autour de ce « projet » qui a pendant un moment était flou jusqu’à ce qu’ils se mettent d’accord pour faire une pièce de théâtre, là encore sans idées très précises du résultat final. Ca aurait pu être un peu plus supportable si Kôta n’avait pas passé les derniers épisodes à faire son gros caprice parce qu’il ne se trouvait pas aussi « kira kira » que ses amis !!! C’était ridicule ! Et il en même devenu violent ! C’est dommage, il y a eu beaucoup de mauvaises idées sur la fin.

L’anime reste fort « kittyful », il s’est juste un peu… cassé la gueule.

Le dernier épisode introduisant les « sanrio boys » les plus récents dans la licence (Naoki le prof de bio et Subaru le mec emo), je me demande s’il y a possibilité de saison 2 ? Mais je ne vois pas trop ce qu’elle pourrait raconter.

4 — Zoku Touken Ranbu: Hanamaru

Pas grand chose à dire sur cette deuxième saison, dans la lignée de la première ; même avec un changement de réalisateur, l’anime conserve son ambiance mignonne et détendue (parfois même un peu trop molle mais toujours « feel good »). Toujours plus de nouveaux personnages, mais je n’ai d’yeux que pour Kiyomitsu.

Personnellement, j’ai trouvé le retour de Yasusada un peu plat, un peu décevant, j’attendais quelque chose de plus épique ou d’au moins plus émouvant et satisfaisant après 12 épisodes d’attente, mais j’étais quand même contente de les voir réunis.

Saison 3 ? J’en voudrais une rien que pour voir Hyûga Masamune animé…

5 — Osomatsu-san 2 

Dernière position parce que non seulement c’est une suite, mais aussi parce qu’avec ses 25 épisodes elle date déjà de l’automne dernier. Dernière position aussi parce que, comme je vous en avais déjà fait part, je ne… pense pas… qu’Osomatsu-san soit encore « mon truc ». J’aime toujours l’anime, et j’adoooore ses personnages, je ne me vois pas dire le contraire un jour, mais… cette saison 2 a eu tellement plus de « bas » que de « hauts »… Je me suis ennuyée devant tant d’épisodes, au point de faire quelque chose que je ne fais jamais d’habitude : faire avance rapide sur quasiment tous les segments d’épisodes consacrés à des personnages secondaires qui n’étaient pas Totoko ou Chibita.

Je ne sais pas si l’anime a changé, ou si c’est moi. Est-ce que Osomatsu-san est vraiment moins bon qu’autrefois ou est-ce que mes goûts et mon humour ont changé depuis 2015 ?

Si saison 3 il y a, je regarderai, mais plus avec le même enthousiasme qu’avant.


Et vous ? Qu’avez-vous regardé et aimé (ou non) cet hiver ? Dites-moi tout dans les commentaires !

Premières impressions sur les anime de l’hiver 2018 !

Le temps me manquant, et nombre d’anime que je regarde cette saison n’étant pas très élevé, cet article risque d’être court, mais… c’est la qualité qui compte, pas la quantité !

Donc 2018 a commencé avec son lot d’anime, certains ayant déjà débuté depuis deux bonnes semaines. Pour ma part, même si j’avais réussi à suivre le double de ce que je regarde d’habitude l’automne dernier, je pense que je vais de nouveau tourner à quatre anime cette saison. Je ne veux pas me sentir débordée, et puis de toute façon, y’a pas grand chose d’autre qui m’intéresse.

Quatre, c’est bien sûr sans compter Devilman Crybaby. Ses 10 épisodes sont disponibles depuis le 5 janvier sur Netflix, ce qui est… une bonne et une mauvaise chose. Bonne, parce qu’il aurait été insoutenable d’attendre la suite chaque semaine, et mauvaise parce que j’ai enchaîné tout ça en deux jours (en prenant volontairement mon temps) et j’ai l’impression de ne pas l’avoir assez savouré

Cela va donc sans dire, ça a été la CLAQUE, et je pense que vous ne voyez plus que ça partout sur vos réseaux sociaux et qu’on vous l’a déjà assez rabâché mais c’est un chef-d’oeuvre. Pour celles et ceux qui en entendent beaucoup parler sans vraiment savoir de quoi il s’agit: Akira devient un « devilman » après avoir été mis au courant de l’existence des démons par son ami Ryo, et avoir fusionné avec l’un deux. Si, au départ, l’idée était d’éradiquer les démons, Akira va se rendre compte qu’ils sont parfois plus humains que les humains eux-mêmes, et… des observations plutôt intéressantes découleront de ça, le message est bon, certains thèmes abordés sont inattendus (le racisme et la xénophobie par exemple), et de bout en bout l’histoire n’a de cesse de nous surprendre, jusqu’à la toute fin qui est saisissante !!! Après, ça aussi, vous n’êtes sûrement pas sans le savoir mais c’est gore et très sexuel, ce qui, je le conçois, n’est pas au goût de tout le monde, mais ça a le mérite de ne jamais être « gratuit ».

En tout cas, je pense que l’objectif de l’anime a été atteint parce que je vais carrément m’intéresser à l’oeuvre originale de Go Nagai, et à ce qui a été adapté en anime avant ça.

PS: Si vous avez aimé le style de l’anime, je vous conseille vivement de vous pencher sur les autres réalisations de Masaaki Yuasa: il ne sait que faire des choses intéressantes !!!

PS2: Même si vous n’avez pas l’intention de regarder l’anime, écoutez au moins Devilman no Uta.

Devilman Crybaby à part, je pense qu’il est évident pour moi comme pour vous que l’anime immanquable de cette saison n’est autre que Sanrio Danshi.

Et je ne plaisante qu’à moitié en disant que c’est le meilleur anime de l’année ! Je ne pense pas que ça soit si loin de la vérité !

« Sanrio Danshi », c’est un projet qui date déjà de 2015 et qui a déjà donné naissance à un webmanga, un jeu sur mobile, et beaucoup de produits dérivés. Le concept est tout simple: c’est des lycéens, chacun fan d’une mascotte Sanrio différente.

L’anime reprend ça, et nous montre comment ces garçons se sont rapprochés grâce à cet intérêt commun pour Sanrio, mais aussi comment ils assument cette passion, souvent méprisée par leur entourage puisqu’on a tendance à considérer que « c’est pour les filles ». Si Yuu et Shunsuke ne se cachent pas de leur affection pour My Melody et Hello Kitty, Kouta est plus réticent à avouer, aux autres et à lui-même, qu’il aime Pompompurin.

Donc rien que dans les deux premiers épisodes, le message est omniprésent: « Aime ce qui te rend heureux sans te soucier du regard des autres. ». Le héros est encouragé à exprimer ses sentiments, et à ne pas avoir honte de ce qu’il aime. Déjà, c’est plein de bons sentiments et ça j’adore. Comme on peut s’en douter, c’est aussi très mignon, et parfois drôle (il y a quelques expressions faciles qui valent le détour), le tout avec du fanservice par-ci par-là car il ne faudrait pas oublier pour QUI on a eu l’idée de faire aimer Sanrio à un groupe de beaux gosses. Mais étonnamment, Sanrio Danshi se veut aussi parfois plus sérieux et sombre… donc en l’espace d’un épisode, on rigole, on s’attendrit, et d’un coup, on chiale: contrairement à ce qu’on pourrait penser, tout n’est pas tout rose dans le monde de Sanrio, attention !! Et j’aime bien, ça rassemble tous les éléments que j’aime voir dans un anime, et je sens que ça va continuer à beaucoup me plaire.

C’est dur de passer après Devilman Crybaby et Sanrio Danshi, mais IDOLiSH7 ne se défend pas trop mal. Là encore, on a une franchise déjà établi depuis plusieurs années, qui s’est décliné jeu mobile, albums, romans etc. Ca ne m’avait jamais vraiment attirée jusque là, mais iM@S SideM est terminé (pour l’instant) et j’avais besoin d’un autre anime d’idols à me mettre sous la dent. Il se trouve qu’IDOLiSH7 était exactement ce qu’il me fallait !!!

Rien de transcendant dans le scénario par contre. C’est un groupe de mecs qui veulent devenir des idols, leur manager est la fille du directeur de l’agence, et elle leur fait d’abord une fausse frayeur en leur disant que seuls trois d’entre eux peuvent rester, mais elle tiendra finalement tête à son père pour qu’ils forment un groupe de sept, ce qu’il acceptera puisque c’était son plan depuis le début ! Il voulait juste leur faire une petite farce, lol ! Alors on voit le groupe se former, se préparer pour leur grand début, donner des concerts,… Mais ohlala, attention, ils ont de la concurrence: le groupe à succès, TRIGGER.

Ce n’est pas un schéma très nouveau mais je m’en fiche, tout ce que je demande, c’est des couleurs, c’est de l’énergie, de l’amitié et des rêves, toutes ces belles choses qui font que regarde des anime d’idols. Quant à l’animation des lives, elle n’est pas dégueulasse; c’est un mélange de 2D et de 3D dont le rendu est correct sans que ça mérite des éloges. Ceci étant dit, je pense que je vais bien m’amuser avec IDOLiSH7.

Apparemment, en parallèle avec la diffusion d’IDOLiSH7, la chaîne youtube propose un spin-off, aussi sous forme de série animée, qui adapte « TRIGGER -before The Radiant Glory-« , un manga sur la genèse du groupe rival, donc… initiative sympa sur laquelle je vais aussi me pencher à l’occasion.

On arrive à Violet Evergarden. Très attendu; c’est le premier roman a avoir décroché le premier prix aux Kyoto Animation Awards, alors que jusque là, le concours n’avait distribué que des « mentions honorables ». Forcément, on se dit que ça ne peut qu’être excellent et on en attend beaucoup. En plus de ça, au fur et à mesure que les bandes annonces sortaient, la hype n’a fait que s’accroître parce que, visiblement, Violet Evergarden allait être la production la plus soignée du studio.

Pour résumer très rapidement: on est quelque part en Europe (?), la guerre vient de se finir; Violet était une sorte de robot-soldat, une arme utilisée pendant cette dite guerre, et maintenant qu’elle est terminée, Violet travaille à la poste. Le tout sur fond de love story tragique et évidemment des thèmes comme « comprendre et ressentir des sentiments quand on est un robot ».

Donc comme prévu, c’est visuellement au-dessus de… tout le reste, de tout ce qu’on a l’habitude de voir. On n’ose même pas cligner des yeux tant chaque chaque détail est parfaitement animé. Autant de ce côté-là, il n’y a pas de débat, autant au niveau de l’histoire, je ne trouve pas que ça soit un pilote des plus convaincants, bien que la fin m’ait eu par les sentiments. Mais avant cette dernière scène, je n’ai pas eu le déclic que je pensais avoir en regardant Violet Evergarden, et c’est peut-être parce que la barre était placé trop haut mais non seulement je n’accroche pour l’instant pas des masses au personnage de Violet, j’ai trouvé le rythme assez mou. Et un certain nombre de détails concernant l’univers de l’anime restent flous, et je préfère ça à 10 minutes d’exposition où un narrateur pose le contexte historique comme on le voit souvent, mais j’espère qu’il y aura davantage de « world building », d’explications, dans les épisodes à venir, notamment sur la nature et le rôle des « auto memories dolls ».

Mais je tiens à le redire, grâce aux dernières minutes de l’épisode, je suis optimiste, et je sens que c’est un anime qui ne me laissera pas de marbre. De plus, je suis curieuse rien que parce que ça s’éloigne des productions habituelles de KyoAni, et je veux voir où ils vont aller avec une histoire comme celle-ci.

Enfin, je regarde la deuxième saison de Touken Ranbu: Hanamaru.

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Pas grand chose à dire à son sujet par contre, c’est dans la lignée de la première saison donc si vous avez vu la première, vous savez à quoi vous attendre. Dans le genre, y’a mieux, mais son principal atout est que ses personnages sont déjà très connus; si on les remplaçait par des personnages originaux, on s’ennuierait peut-être un peu plus, mais là ça fait plaisir de voir des personnages qu’on aime dans une ambiance « moe ». Et personnellement ça me fait d’autant plus plaisir dans la mesure où on a eu Katsugeki entre temps qui, bien que cet anime-là avait les moyens de faire un truc grandiose, était chiant et a massacré certains personnages, donc je me satisfais totalement d’Hanamaru. En plus, je suis ravie de retrouver Kiyomitsu, qui m’avait manqué plus que je ne m’en étais rendue compte !!!


J’ai conscience qu’en me limitant à quatre anime, je risque de passer à côté de titres potentiellement très bons, donc n’hésitez pas à me dire ce que vous suivez, et peut-être que j’irai jeter un coup d’œil !

Bilan des anime de l’automne 2017 !

RUvaUZZ

Chaque saison, c’est la même chose: je commence une dizaine d’anime, pour au final, en finir quatre au grand maximum. Non seulement j’ai cette sale habitude, mais en plus, j’ai complètement déserté mon blog, et internet tout court en fait. Il n’aurait pas été étonnant que cette saison plus que n’importe quel autre, je délaisse tous les anime que j’avais commencé. Puis, un miracle de Noël s’est produit: je les ai TOUS terminé ! Ca faisait des années que j’avais passé une saison entière sans lâché une seule série… !

Enfin, ne parlons pas trop vite. Certaines sont encore en cours, et nous suivrons jusqu’en hiver 2018, notamment Mahoutsukai no Yome, et la saison 2 d’Osomatsu-san.

Et Mahoutsukai no Yome, justement, je ne peux pas confidemment affirmer que je vais le finir. Et pourtant, j’aurais bien du mal à lui trouver des défauts; c’est un anime que déborde de charme, mais peut-être qu’il ne s’y passe pas assez de choses pour que je réussisse vraiment à y accrocher ? Parce que même si je peux apprécier l’univers, les personnages et leur histoire, je trouve le temps très long quand je suis devant un épisode, et chaque semaine, j’ai un peu plus de mal à me motiver pour regarder la suite. Mais je n’ai pas encore pris la décision fatidique d’arrêter donc je vais encore un peu pousser pour quelques épisodes et je vous tiendrai au courant dans trois mois !

Je n’ai pas que du bien à dire de la nouvelle saison d’Osomatsu-san non plus !!! Le premier épisode était très prometteur, mais la série a l’air de s’être un peu « essoufflée » en chemin, et on se retrouve avec beaucoup d’épisodes… pas drôles. Lourds. Longs. Bêtes ? On a touché le fond avec « Genshimatsu-san », et cet épisode complètement con où Jyushimatsu voulait devenir un dauphin. Et c’est un peu injuste par rapport à Mahoutsukai no Yome parce que malgré tout, chaque semaine je suis impatiente de voir le nouvel épisode, et d’ailleurs y’en a encore de très très bons!, mais je ne peux pas non plus fermer les yeux sur le fait que cette saison a d’importantes faiblesses.

The-iDOLM@STER-SideM

Heureusement, à côté de ces déceptions, il y a eu de véritables coups de coeur, à commencer par Houseki no Kuni. J’avais beaucoup aimé le premier épisode, une vraie révélation pour tous les sceptiques de la 3D, mais je ne m’attendais pas pour autant à ce que ça devienne l’anime que j’allais le plus aimé cet automne !!! Je dirais même que c’est l’une des meilleures productions qu’on a eu cette année. Tout dans cet anime est tellement unique, les personnages tellement attachants et… et, comme je m’y attendais, j’ai lâché plus d’une fois ma petite larme. Le tout porté par une bande-son impeccable. C’est tout simplement un bijou ! Et avec une fin qui soulève tellement de questions, je ne peux qu’espérer une suite… ou alors peut-être est-ce enfin l’occasion de me remettre au manga ?

Dans un registre totalement différent, j’ai adoré The iDOLM@STER SideM, qui, il est vrai, n’est pas encore terminé (nous sommes à un épisode de la fin au moment où j’écris ces lignes) mais je doute qu’il me déçoive avec son dernier épisode… bien au contraire même. C’était tout ce que ce genre d’anime doit être: des personnages charismatiques et attachants, qu’on voit évoluer ensemble, main dans la main, et bien sûr de la bonne musique avec de superbes performances lives, sans oublier les messages d’amitié, d’espoir et de persévérance. Ca déborde d’énergie et de bons sentiments ! Rien que le fait qu’au niveau du scénario, ça tienne la route, et que les personnages ne soient pas des coquilles vides, c’est déjà un grand pas en avant comparé à ce qui se fait d’habitude. Je croise les doigts pour une suite car le grand concert final n’est que le début d’une grande aventure pour 315 Production.

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C’était un peu moins glorieux mais j’ai aussi suivi Kujira no Kora wa Sajou ni Utau, qui avait tellement de potentiel, mais qui n’a pas assez exploité toutes ses bonnes idées, et même si j’ai beaucoup aimé l’univers, j’ai eu du mal à m’investir dans l’histoire et ses personnages, dont certains que j’ai toujours l’impression de ne pas assez connaître; j’aurais aimé qu’on développe plus Lykos ou Ouni par exemple. A côté de ça, il y a aussi des personnages que j’aurais bien aimé moins voir, comme Liontari (quelle lourdeur ! je ne sais pas si vous aviez un blog Skyrock et si vous y avez connu l’époque des « blogs RP », mais Liontari c’est typiquement le genre d’OC qu’on y voyait en 2005, du comportement de « psychopathe XD » à la couleur de cheveux qui fait mal aux yeux.) (je ferme cette parenthèse en espérant qu’au moins une personne l’ayant lu ait compris de quoi je veux parler). Je suis quand même restée intriguée tout du long par le mystère qui planait sur Falaina, et j’ai été assez satisfaite par les réponses qui m’ont été donné, c’est déjà ça. J’aurais pu me passer de la gue-guerre un peu trop longue à mon goût, j’aurais préféré que les habitants de l’île apprennent la vérité plus tôt dans l’histoire, et que l’intrigue se soit concentrée davantage sur les rebellions au sein de la communauté etc.

Bonne surprise au niveau de Juuni Taisen, dont le premier épisode ne m’avait pas trop convaincue mais qui n’était finalement pas si mal… dans son genre… je trouve toujours que l’anime avait tendance à se prendre trop au sérieux, mais la structure de l’histoire était une première pour moi, et ça m’a gardé intéressée jusqu’à la fin. Avec Inounoshishi visiblement morte, je ne me demandais qui allait être le personnage principal, et il se trouve que tous les participants du Juuni Taisen étaient les personnages principaux ! En effet, chaque épisode était consacré à un personnage différent, et le schéma des épisodes rendait l’issu de ce « battle royale » assez prévisible, mais ce n’est pas grave, parce que plus que la compétition et son déroulement, le but était d’apprendre à connaître les personnages, leur psychologie, pourquoi et comment ils s’étaient retrouvés là, et ce qu’ils attendaient du Juuni Taisen. Et contre toute attente, c’était assez sympa !

Enfin, j’ai bien aimé Code: Realize, même si le fait de connaître l’histoire l’a rendu un peu moins intéressant à suivre que d’autres titres, c’était intéressant de voir comment l’histoire a été adapté. Pas mal de raccourci, et bien sûr, quand on adapte un jeu aussi long, il va falloir faire l’impasse sur plein de détails, mais j’estime que l’essentiel était là. Il y a quand même certains passages qui, je pense, peuvent être dur à comprendre pour quelqu’un qui voit tout ça pour la première fois. Je me mets à la place de quelqu’un qui regarde l’anime sans rien connaître de Code: Realize et je me demande si on peut vraiment comprendre, par exemple, en quoi « Idea » consiste ? Il n’empêche que pour ce genre d’adaptation, le résultat est très correct. Peut-être pas suffisant pour séduire un large public, malheureusement. Personnellement, mon seul regret aura été que l’anime suivait la route de Lupin: choix logique, mais un gros gâchis quand on sait que toutes les autres storylines étaient plus intéressantes que la sienne…

Niveau shorts, j’ai regardé Omiai Aite wa Oshiego, Tsuyoki na, Modaiji., par curiosité !, mais c’est la dernière fois que je donne de mon temps aux adaptations « d’hentai pour femmes », parce qu’à part reprendre tous les codes des productions pornos pour mecs, ça fait pas grand chose. J’ai aussi pris la saison 2 de Love Kome: We Love Rice en cours de route; je n’en avais pas parlé dans mon article de premières impressions mais je me suis quand même décidé à regarder puisque j’avais vu la première saison. Pas terrible. J’aimais bien au début, c’est drôle (même si certaines blagues nous passent complètement au-dessus de la tête quand on n’est pas parfaitement bilingue) et décalé, mais au bout de 24 épisodes… on a fait le tour. Si troisième saison il y a, ça sera sans moi. En plus, le générique de fin, qui proposait de sympathiques recettes à base de riz, a été remplacé par des quizz sur les graines ! ciao !

 

Pour finir, j’ai aussi regardé quelques films cette saison ! Dont le très attendu (pour ma part, en tout cas), The Night is Short, Walk on Girl. J’ai cru comprendre qu’il n’avait pas été au goût de tout le monde, mais en amatrice de Masaaki Yuasa, j’ai été totalement conquise. Comment vous résumer l’histoire ? C’est une fille, dont on ne saura jamais le nom, qui va passer une très longue nuit à flâner dans Kyôto, et à y interagir avec toutes sortes de personnages excentriques, dont son senpai, qui essaie tant bien que mal d’attirer son attention. Je ne sais pas si dit comme ça, ça vous donne envie, mais c’est exécuté de manière beaucoup plus extravagante que ça ! J’estime que ce film vaut le détour rien que pour le style; c’est très intéressant visuellement, et très… fun, c’est coloré et énergique, il y a des numéros musicaux!!!!, des personnages très bavards et de longs monologues, des doublages assurés par Kamiya Hiroshi, Kana Hanazawa, Hiroyuki Yoshi et bien d’autres,… Ca ressemble beaucoup à The Tatami Galaxy, et pour cause !, c’est adapté d’un autre roman du même auteur donc… si vous avez vu Tatami Galaxy, vous ne serez pas dépaysés, et vous reconnaîtrez plein de personnages. Si vous ne connaissez PAS Tatami Galaxy, ça vous fera une bonne introduction à l’univers et l’esprit de la série.

J’ai aussi vu l’OVA de Binan Koukou Chikyuu Boeibu LOVE!, qu’on peut plus ou moins considérer comme un film puisqu’il a été diffusé au cinéma ! C’était en grande partie une sorte de « compilation movie », donc il n’y a pas grand chose à en dire: c’était très drôle, rythmé par tous les excellents character songs!!!, et j’y ai retrouvé tout ce que j’aimais dans la série, et ça m’a permis de lui dire au revoir sans aucun regret.


C’est tout pour moi ! Je vais faire en sorte qu’on se retrouve très prochainement, mais en attendant, dites-moi un peu ce que vous avez pensé des anime que vous avez regardé en automne !

Premières impressions sur les anime de l’automne 2017 !

Osomatsu

Après un bilan un peu déprimant des anime de l’été, on se remonte le moral sans plus tarder avec les nouveaux anime de l’automne !

Et la saison démarre fort avec la suite tant attendue d’Osomatsu-san. J’ai toujours su que ce jour allait arriver, mais l’air de rien… il a su se faire désirer. Déjà deux ans nous séparent de la première saison !?

Le titre a quand même su maintenir sa popularité, et revient en force avec des épisodes dans la même veine que les précédents, c’est-à-dire toujours aussi absurdes, vulgaires et hilarants. Osomatsu-san n’a pas oublié les raisons de son succès et va toujours plus loin dans la parodie, l’auto-dérision, la satire et l’humour gras. Comme le temps passe vite, l’épisode 2 est déjà sorti à l’heure où j’écris ces lignes, et l’anime ne montre aucun signe de baisse de qualité par rapport à la saison précédente; c’est toujours au top du game.

Bien contente de retrouver les sextuplés, et ça nous fait déjà une valeur sûre cette saison.

Autre anime que j’attendais avec impatience et qui a ouvert la saison avec son épisode « prologue » de 45 minutes: THE iDOLM@STER SideM. Vous connaissez probablement les filles d’iDOLM@STER…, SideM, c’est la même chose, mais avec des mecs, parce que la franchise a bien compris qu’il fallait contenter tout le monde, public féminin y compris.

Et comme son nom l’indique, ça parle une fois de plus d’idols. Elles sont partout. Les productions de ce genre se suivent et se ressemblent. Rien que cet automne, on a SideM, Dynamic Chord et TsukiPro. Nombreux sont ceux qui vont juste se contenter de les ignorer, car c’est vrai que ces anime n’ont pas bonne réputation. Et pourtant !!!

SideM sort du lot avec un premier épisode exposant la réalité de la profession (les côtés sombres des maisons de production et la difficulté d’être indépendant) et proposant des performances live dynamiques sans l’ombre de CGI.

L’anime a aussi l’originalité de mettre en scène des adultes, pour la plupart en reconversion professionnelle. Les membres de DRAMATIC STARS, par exemple, étaient précédemment avocat, pilote et docteur. Si certains vous taperont peut-être sur les nerfs au début, ils sont assez attachants et ont plus à offrir que leur physique (tous les anime d’idols ne peuvent pas en dire autant!!).

Les deux premiers épisodes sont encourageants pour la suite, et on sent la volonté de faire quelque chose de bien derrière.

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En parlant d’anime qui n’ont pas bonne réputation… enchaînons avec une adaptation d’otome game, voulez-vous ?

Eux aussi ont tendance à être bien trop souvent maltraités par les studios. Code: Realize ~Sousei no Himegimi~ est-il l’exception à la règle ? Pas entièrement sûre.

Si vous n’avez pas lu ma review du jeu, et que, par conséquent, l’univers de Code: Realize vous est entièrement inconnu, c’est une histoire qui prend place dans un Londres steampunk où la dénommée Cardia se fait pourchasser de tous les côtés pour son « Holorgium », des pierres précieuses incrustées dans sa poitrine qui, apparemment, détiennent un grand pouvoir, mais qui font surtout couler un poison dans tout son corps, faisant fondre tout ce avec quoi son corps entre en contact. Alors qu’elle se fait enlever par l’armée royale, elle est secouru par Lupin (comme Arsène Lupin, le voleur gentleman) et Impey (comme Impey Barbicane, comme le type qui va sur la Lune dans le roman de Jules Verne).

Pour avoir joué au jeu, je peux vous dire que l’histoire est excellente, et la romance, finalement, assez secondaire. Pas que j’ai quoi que ce soit contre la romance, mais c’est vraiment une histoire qui peut toucher un large public, au-delà du public de niche d’amatrices d’otome games. Mais est-ce que l’anime sera à la hauteur pour la raconter, et atteindre un public « mainstream » ? Avec tous les à priori qu’il y a sur le genre, c’est pas gagné, donc j’en doute.

Pourtant, l’adaptation n’est pas mauvaise. Bien sûr, l’anime n’a pas autant de temps que le jeu et se permet donc quelque raccourcis dans le scénario, sans pour autant omettre les détails les plus importants. Personnellement, je ne suis pas fan de l’animation, et trouve le chara design pas terrible, mais peut-être que je compare trop, et que j’y serais plus ouverte si je n’avais pas connu les illustrations du jeu avant. Mais sinon, dans l’ensemble, ça se laisse regarder. Cardia est un peu molle, mais avec le temps, elle se décoince et c’est vraiment une des meilleures héroïnes qu’il m’ait été donné de voir, donc j’espère que ceux qui découvrent ne s’arrêteront pas à ça et lui laisseront une chance !!!

Après, je dois avouer que je ne suis pas plus emballée que ça (notamment parce que l’anime suivra la route de Lupin, celle que j’aime le moins; je ne peux qu’espérer que les autres personnages auront aussi leur quart d’heure de gloire), mais je souhaite que continue sur cette voie et que ceux qui ne peuvent pas jouer au jeu découvriront et apprécieront Code: Realize par cet intermédiaire.

Ouverte d’esprit, et pas trop sûre de quoi regarder d’autre cette saison, je me suis lancée les yeux fermés dans tout ce qu’on m’avait recommandé à droite et à gauche sur Twitter, à commencer par Juuni Taisen.

Survival game classique où s’affronte des personnages représentant chacun un signe du zodiaque chinois. Je ne sais pas si elle sera la protagoniste pour le reste de la série, mais en tout cas, dans le premier épisode, on suit celle qui incarne « le sanglier ». Autant dire que la séquence sur son passé était… fucked up et je pense que ça donne assez bien le ton pour la suite. En ce qui me concerne, je ne suis pas fan de ce genre d’anime où tout hurle « edgy », des personnages excentriques qui se prennent trop au sérieux jusqu’au contexte que rien ne justifie vraiment etc etc. Mais ils ont au moins le mérite de faire passer le temps, et si en plus, ils ont une animation aussi soignée que celle de Juuni Taisen, pourquoi pas, après tout…

Je dois avouer que la fin de l’épisode m’a quand même donné envie de voir la suite. Ils sont malins, ils savent ce qu’ils font.

Mais des anime comme ça, on en a déjà vu plein, et je ne sais pas trop si celui-ci volera plus haut que les autres. Peut-être que je juge trop vite ?

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